L'avènement du nouvel ordre mondial impose une remise en cause de la politique spatiale, dans ses objectifs comme dans les moyens mis en oeuvre pour la poursuivre.

Alors que les Etats membres de l'Union européenne n'ont pas réussi, fin 2003, à se mettre d'accord sur un projet de Constitution qui conférerait une véritable existence politique à l'ensemble qu'ils forment, il est d'autres domaines, souvent jugés plus stratégiques, dans lesquels ils avancent à grands pas. L'espace, notamment, en fait partie, à l'image du programme Galileo de positionnement et de navigation par satellite.

A la tête de l'Agence spatiale européenne (ESA) depuis juillet 2015, Jan Wörner a suscité beaucoup de commentaires avec son concept de "village lunaire". Après la conférence interministérielle de Lucerne, il revient sur sa vision de l'Europe spatiale et sur le rôle qu'il lui voit jouer dans les prochaines années.

Budgets serrés, priorité donnée à l'observation de la Terre et manque de vision : les ministres de l'Agence spatiale européenne (ESA), réunis les 25 et 26 novembre 2008, ne devraient prendre qu'un minimum d'engagements

Est-ce la fin de l'âge d'or pour l'astronomie spatiale européenne ? Sélections interminables, collaborations internationales ratées, manque de courage pour choisir les projets... Les scientifiques tirent la sonnette d'alarme. Enquête.

Après le succès de Curiosity, est-il encore temps pour l'Europe d'envoyer un rover sur Mars ? La question est au centre de la conférence des 20 et 21 novembre 2012, qui se tient à Caserte, près de Naples. Les ministres européens de l'Espace devront décider s'ils financent le programme Exomars, qui a pour objectif ultime de déposer un rover sur la planète rouge en 2019. Economie, technique et science constituent les enjeux du débat.

Plus d'un milliard d'étoiles localisées avec précision dans la Voie lactée. Telle est l'ambition du satellite européen Gaia, qui doit décoller fin septembre 2013. Une mission de mesure des distances dans l'Univers, donnée essentielle aux astronomes et aux cosmologistes.

Industriels et chercheurs se déchiraient, au sein de l'Agence spatiale européenne, sur l'avenir du lanceur de satellites Ariane. Un compromis devrait être trouvé cette semaine. Décryptage