L'espace est à la mode, avec l'anniversaire du premier pas sur la Lune et les programmes lancés pour y retourner. Pourtant, le marché spatial européen est en recul. Heureusement, les projets publics, organisés par l'Agence spatiale européenne, continuent à croître.

L'Europe spatiale piétine, quatre mois après l'explosion d'Ariane-V, le 11 décembre 2002. Pourtant, depuis le début des années 1960, l'aventure rimait avec réussite.

L'ancien astronaute milite pour un accès du public à l'espace. Afin que chacun puisse voir la beauté, mais aussi la fragilité de notre planète. Ses outils : la publication d'un livre et la création d'une association, dont le principal objectif est la mise au point d'un avion suborbital pour touristes.

L'Europe spatiale en a fini avec les folles ambitions qui l'animaient il y a dix ans. Place au réalisme. Ariane 5, le nouveau lanceur, sera dopé pour affronter les prochaines décennies...

Il y a longtemps que les Américains l'ont compris. La suprématie dans le ciel est synonyme de suprématie sur les marchés des technologies de l'information et d'indépendance nationale.

Les 14 et 15 novembre 2001, les ministres chargés de l'Espace des pays membres de l'ESA se réunissent au Royaume-Uni.

Le directeur scientifique de l'Agence spatiale européenne (ESA) a sauvé son programme malgré un budget serré.

Incertitudes sur le sort de la station internationale, budgets serrés, intérêts nationaux divergents et surtout absence d'une réelle vision de l'Europe spatiale... Le conseil des ministre de l'ESA, qui se tiendra les 5 et 6 décembre 2005 à Berlin, ne devrait prendre qu'un minimum d'engagements. Pourtant, Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'ESA, souhaite que l'agence s'engage dans l'exploration lunaire.