Près de 30 % de la population mondiale ferait partie de la classe moyenne. Mais tout dépend où l'on place le curseur.

Le nombre d'habitants de la planète a plus que doublé depuis 1960, et nous franchirons un nouveau cap cette année. Mais aucune raison de paniquer - du moins pas encore, si nous parvenons à changer nos modes d'alimentation et de consommation énergétique.

Le mot population a tantôt désigné les peuples, les nations, les races. Une ambiguïté qui alimente les statistiques ethniques et que dénonce le démographe.

7 milliards d'humains fin 2011, peut-être 10 en 2100... L'explosion démographique se poursuit...

Les experts de l'ONU ont révisé leurs prévisions de croissance de la population mondiale. Loin de se stabiliser à 9,5 milliards en 2050 comme prévu, elle pourrait croître, dopée par l'Afrique, jusqu'à 11 milliards en 2100 ! La querelle de chiffres est ouverte.

Le nombre des morts à la guerre est égal à un pour cent du nombre total de décès ; les deux Guerres mondiales ont été responsables de 60 pour cent de ces morts, dénombrés entre 1820 et 1950. De telles statistiques peuvent-elles aider à prévoir (et à prévenir) les conflits meurtriers ?

Le texte qui suit compte des grandes transformations du paysage démocratique mondial sur longue période (1946-2050), particulièrement du déséquilibre majeur entre les pays du Nord, notamment l'Europe, sous-peuplés et riches, et les pays du Sud, souvent surpeuplés et pauvres.

Eclairage, début 2012, sur l'idée reçue selon laquelle les ressources ne seraient pas suffisantes sur Terre pour nourrir la totalité de la population alors que la planète vient d'atteindre le chiffre de sept milliards de terriens. Alors qu'il faudrait augmenter de 40% la surface cultivable totale pour nourrir la population mondiale dans quarante ans, la principale difficulté n'est pas physique comme on pourrait le croire mais financière.