Inflation, prix agricoles, sécheresse, rentrée sociale, coûts de l'énergie... Les dossiers chauds s'accumulent, à la veille d'une rentrée 2022 très incertaine. LSA fait le point sur les sujets les plus critiques pour la consommation, en même temps qu'un premier bilan de l'été. Sommaire. Inflation et pouvoir d'achat, équation clé à nombreuses inconnues. L'agriculture coincée entre hausse des coûts et baisse des volumes. Des négociations 2022 sous pression... en attendant 2023. Le casse-tête de la sobriété énergétique.

L'Insee l'assure : le coup de pouce donné par le gouvernement se traduira par un gain du pouvoir d'achat au premier semestre. Cela suffira-t-il pour atténuer le sentiment de perte de niveau de vie que ressentent beaucoup de Français ? Rien n'est moins sûr, alors que d'autres mesures entrent en vigueur en 2019.

Une situation politique enfin clarifiée et stabilisée. Une reprise économique timide mais bien réelle. Tout semble désormais réuni pour que le pays reparte sur de nouvelles bases. Sommaire. En quête de la bonne formule. Julien Nkoghe Bekale, Premier ministre : "Le chef de l'Etat a remis de l'ordre partout où il a constaté des dérives". Opposition, le grand chantier. Guy Nzouma-Ndama, président du parti Les Démocrates : "Soit on continue de pleurnicher, soit on avance !". Economie, c'est (presque) reparti. Entreprises françaises, l'éclaircie.

Le pouvoir d'achat baisse tandis que le chômage des jeunes augmente. Mais l'Etat continue d'investir massivement dans les infrastructures.

Les banques centrales font tourner leur planche à billets. Mais au profit de qui ? Pas des ménages. Et si on leur donnait directement un chèque ?

Entre octobre 2017 et octobre 2018, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,2%. Mais cette inflation n'est pas une "bonne inflation" puisque les salaires augmentent moins vite que les prix. Depuis fin 2016, le pouvoir d'achat des salariés n'augmente plus. Cette hausse des prix est due au prix de l'énergie, en hausse. Entre octobre 2017 et octobre 2018, le prix du baril de Brent est passé de 47 à 68 euros. Les prévisions d'inflation de la Banque centrale européenne tablent toutefois sur une normalisation progressive de la situation en zone euro.

L'évolution du pouvoir d'achat d'une personne est influencée par plusieurs facteurs qui vont de ses revenus à l'inflation, en passant par les impôts et la composition de sa famille.

Alors que les chiffres indiquent une poursuite de l'augmentation des salaires, en France, la réalité est différente. Cette hausse profite davantage aux cadres, tandis que les professions intermédiaires sont les plus mal loties. De même, les salariés des PME sont désavantagés par rapport aux grandes entreprises. Dans le même temps, l'inflation grignote le pouvoir d'achat, tout comme certaines dépenses. En conséquence, de plus en plus de salariés sont dépendants des allocations sociales. Une situation aggravée par le recrutement, par les entreprises, à des niveaux de rémunération faibles.

Cela devait être l'automne des bonnes nouvelles sur les fiches de salaire et d'impôt. Mais, avec la hausse des taxes sur les carburants, le président de la République doit ferrailler pour convaincre des bienfaits de sa politique sur les revenus. Sommaire.Pouvoir d'achat, la bataille impossible. Les gagnants, les perdants. La révolte du système D.

Entre 2008 et 2020, la dette des ménages sud-coréens est passée de 138,5 % à 200 % du revenu disponible. La précarité a largement augmenté, notamment symbolisée par un accès au logement de plus en plus compliqué, particulièrement dans les trois provinces formant l'agglomération de la capitale (Séoul, Kyonggi et Inchon), qui regroupent la moitié des 52 millions d'habitants du pays. Les prix de l'immobilier ne cessent de grimper et l'accès au crédit se complique, alors qu'une partie de la jeune génération a déjà renoncé à devenir propriétaire un jour.

Le gouvernement dit vouloir« sauver » les classes moyennes en baissant leurs impôts, au risque de conforter l'idée fausse que la France du milieu paye « pour tout le monde ».