Le Mexique va-t-il virer à gauche, comme nombre de pays latino-américains, ou rester sagement à droite dans l'ombre des Etats-Unis ? Telle est la question posée aux 71 millions d'électeurs qui vont choisir leur nouveau président le 2 juillet 2006.

Le feuilleton politico-électoral continue. Le 1er septembre 2006, le Président sortant doit remettre au Congrès son dernier rapport de mandature. L'opposition de gauche compte bien perturber cette cérémonie officielle.

Felipe Calderon entrera-t-il en fonctions ? La crise des institutions est telle que le président nouvellement élu aura bien du mal à trouver une légitimité.

A quelques semaines de l'élection présidentielle du 2 juillet 2006, M. Andrés Manuel Lopez Obrador, le candidat du Parti de la révolution démocratique (PRD), est la cible d'un déluge d'attaques médiatiques l'accusant d'être un danger pour le Mexique.

Après le Brésil, l'Argentine, le Chili, la Bolivie, le Venezuela, le Mexique aura peut-être un président de gauche. Fort de sa réussite à la mairie de Mexico, Andrés Manuel Lopez Obrador compte sur son programme de lutte contre la pauvreté et l'inégalité pour succéder à Vincente Fox.