Avant même que le drame de Toulouse ne rebatte les cartes de la présidentielle, le candidat socialiste et ses conseillers manifestaient des signes de nervosité. Sylvain Courage raconte comment ils abordent une fin de campagne inédite.

Quand son candidat favori retire son habit de chef d'Etat, il dit retrouver ses sensations de 2007 et le goût de la victoire.

A tous ceux qui critiquent sa candidate, Eva Joly, la patronne d'EELV répond... vertement !

Brice Teinturier et Christophe Guilluy ont exploré ces territoires oubliés où Nicolas Sarkozy avait signé sa victoire en 2007. Cinq ans plus tard, le président-candidat aura bien du mal à les reconquérir, tant son bilan y est jugé négatif.

Face au ″blitz″ sarkozyen, le candidat socialiste répète qu'il est le mieux placé pour vaincre le président-candidat. Son mot d'ordre: ″Je maintiendrai″.

En cas de réélection de Sarkozy, le patron de l'UMP se verrait aussi volontiers Premier ministre. Explication.

Dix candidats et des centaines de propositions pour redresser la France. A deux semaines du premier tour, ″le Nouvel Observateur'' a radiographié les projets en s'efforçant de mettre en évidence les bonnes idées, les bobards et les sujets tabous.

Comment il fait campagne, pourquoi il progresse, comment Sarkozy compte en tirer profit.

Prix unique du livre, Hadopi, grands chantiers culturels : sur tous ces sujets, François Bayrou, François Hollande, Eva Joly, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy expliquent leurs positions. Pour le meilleur et pour le pire.

Plus encore que lors des précédentes présidentielles, leurs évaluations ont dicté les commentaires des médias et même déterminé la stratégie des candidats. C'est aussi pour cela qu'à la veille du premier tour leur angoisse n'a jamais été aussi forte. Et si une surprise au soir du 22 avril 2012 venait ruiner leur crédit ?

Mal lotis ou oubliés des programmes, les moins de 30 ans ripostent avec les armes... de l'humour

Le manque d'enthousiasme des électeurs, qui peut nourrir l'abstention, souligne l'incapacité des candidats à intégrer la réalité de la crise dans leurs discours de campagne.