Le président candidat a reçu ″L'Express″ à l'Elysée, le 13 avril 2012. S'il est réélu, il prendra des initiatives internationales dès l'été et pourrait organiser deux référendums avant la fin de l'année. Dernières cartouches avant le premier tour.

L'élection présidentielle n'aura guère dopé les radios et télévisions. A l'exception de quelques rares rendez-vous remarqués.

La finale est lancée. François Hollande, arrivé en tête au soir du premier tour, fait toujours figure de favori. Nicolas Sarkozy essuie un échec personnel, mais refuse de s'avouer vaincu. Il n'a pas contenu la poussée de Marine Le Pen, dont l'objectif prioritaire est de battre le président sortant.

C'est une nation plus que jamais déchirée qui s'apprête à choisir son président. Car le Front national a fait irruption dans l'habituel duel gauche-droite. A la fois arbitre d'un scrutin et symptôme d'un mal qui dépasse la crise. Le vainqueur du 6 mai 2012 montrera-t-il la voie du vivre-ensemble ?

Après quatre années d'outrances de comportement et d'accaparement du pouvoir, le président sortant se retrouve, tous les sondages le confirment, en grande difficulté. Peut-il encore rebondir ? Oui, mais sa marge de manoeuvre est étroite.

Rompant avec le national-libéralisme de son père, Marine Le Pen amorce en matière économique un virage risqué : antimondialiste, protectionniste, ouvriériste et parfois presque gauchiste.

Depuis deux mois, le candidat centriste fait une percée dans les sondages. Avec 14% d'intentions de vote, il commence à inquiéter le PS et l'UMP. En dépit de sa nouvelle popularité, il lui reste à convaincre les électeurs que le costume de président n'est pas trop grand pour lui.

On le croyait perdu, définitivement enterré... Et voilà que le président sortant rebondit dans les sondages! A-t-il encore une chance d'être réélu ? Aucun spécialiste ne se risque plus à l'exclure.

La première secrétaire du Parti socialiste a porté la parole du candidat François Hollande devant les Français du royaume. Et noué des contacts précieux dans la perspective de l'alternance.

Il n'en finit pas de grimper dans les sondages. Ses attaques féroces contre François Hollande ou Marine Le Pen font mouche. Le candidat du Front de gauche est l'attraction de la campagne présidentielle.

″Représentante particulière″ du candidat socialiste à la présidentielle, elle n'exclut pas de devenir ministre. Mais elle ne s'en cache pas : son seul horizon, c'est le monde.