A en croire M. Nicolas Sarkozy, le mal de la presse en France ne serait "absolument pas un problème de concentration". Pourtant, l'emprise des groupes industriels sur ce secteur s'est considérablement accentué depuis quarante ans.

Depuis des mois, la lutte contre la pédophilie, le terrorisme ou l'antisémitisme a conduit la plupart des médias à stigmatiser des crimes imaginaires et à accabler des innocents (affaires d'Outreau, du bagagiste d'Orly, du rer D).

Blogs "citoyens", vidéos, photos, SMS : l'information n'est plus l'apanage des journalistes. La révolution médiatique est en marche.

On commettrait un contresens en considérant la presse des années 1970 au singulier.

Décryptage des pistes pour une refondation pérenne des médias écrits d'intérêt général : produire une information de qualité soustraite à la loi du marché comme aux pressions du pouvoir, loger numérique et papier à la même enseigne, inventer un mode de financement solide et juste. Des idées qui, selon "Le Monde diplomatique" ne sont pas utopistes".

Il y a quatre-vingts ans, un coup d'Etat militaire précipitait l'offensive contre la République espagnole. Très vite, la presse française allait dépêcher sur place ses reporters et publier les observations de militants : communistes, socialistes, anarchistes. (Re)lire leurs textes offre une immersion dans un moment politique hors du commun, lorsque l'espoir le disputait à l'inquiétude.

Bernard Squarcini, grand patron du Renseignement intérieur et proche de Nicolas Sarkozy, nie l'espionnage de journalistes enquêtant sur les affaires sensibles. Pourtant, un groupe de policiers au sein de la DCRI est bel et bien chargé de cette ″surveillance″.