Des flashs radio, baptisés « sursauts radios rapides », échappent aux astronomes depuis dix ans, apparaissant au hasard dans le ciel. Pour la première fois, l'un de ces sursauts s'est enfin répété et a pu être localisé.

L'observatoire Alma, au Chili, a livré des premières images spectaculaires. Grâce à son corrélateur, un ordinateur surpuissant, la radioastronomie prend une autre dimension.

Chercheuse moderne au sein du plus ancien observatoire en activité, celui de Paris, Fabienne Casoli vit la révolution de la radioastronomie.

La vocation des étoiles, il l'a depuis sa petite enfance. Et très vite, il a opté pour une science qui est née en même temps que lui : la radioastronomie.

En quarante ans, Seti a capté, trié, analysé des milliards de milliards de signaux à la recherche d'un message extraterrestre.

Voilà bientôt dix ans que de mystérieux flashes radio sont détectés de manière aléatoire dans le ciel. Alors que les équipes rivalisent d'annonces et de découvertes, les astrophysiciens peinent pourtant à comprendre l'origine des flashes imprévisibles.

L'attribution des ondes radioélectriques crée de nombreuses tensions entre radioastronomes et acteurs de la technologie mobile. Les uns souhaitent conserver le maximum de fréquences, là où les autres veulent conquérir de nouveaux territoires.

Un message des extraterrestres nous est-il déjà parvenu ? Frank Drake, le premier radioastronome à avoir écouté les étoiles, le soupçonne. Douglas Vakoch, l'un de ses collègues à l'Institut Seti, pense que c'est possible. Même si en 50 ans d'écoutes de la Voie lactée, aucune preuve de l'existence d'une autre civilisation n'est acquise, la quête continue. Et les espoirs des chercheurs de signaux extraterrestres, confiant dans leur méthode, demeurent intacts.

Quelle stratégie pour la radioastronomie du XXIe siècle, face à la saturation du domaine hertzien ?