Les geeks vont adorer "Ready Player One", le nouveau Spielberg. Mais ce dernier les avertit : le virtuel, c'est bien, mais faites-le aussi en vrai !

C'est toute l'imagerie eighties de Steven Spielberg qui est de retour avec le blockbuster "Ready Player One", en salle le 28 mars 2018. Echange à Hollywood avec le king éternel de l'entertainment, dans le vacarme d'une journée de lancement frénétique.

Il est là depuis plus de quarante ans et toujours aux premières loges. Le père d'Indiana Jones et de "Pentagon Papers" respire cinéma, vit cinéma, s'amuse cinéma. "Ready Player One", son nouveau bébé, est un film d'aventures d'anticipation et un hommage aux années 1980. Rencontre à Londres.

Dans le film "Ready Player One", de Steven Spielberg, les logements de la ville de Colombus en 2045 étonnent par leur fonctionnement coopératif et leur capacité de régénération face aux catastrophes. Ce ghetto futuriste est l'un des nombreux exemples de visions que la science-fiction a projeté sur l'habitat.

Pour ses deux premiers films de septuagénaire, l'"enfant du cinéma" enchaîne le hit adulte "Pentagon Papers " et le blockbuster "Ready Player One", relançant l'éternelle interrogation à propos d'une oeuvre double face au point de sembler bipolaire.

Deux mois après "Pentagon Papers", Steven Spielberg change de dimension et signe un film de SF sidérant, doublé d'un autoportrait phénoménal.

Il y a au bout de quelques minutes de ce blockbuster une inquiétude qui peut s'emparer des spectateurs les moins au fait de la culture des jeux vidéo, face au déluge d'effets spéciaux exclusivement numériques, à la consistance froide, qui réduit la mise en scène à une course-poursuite vertigineuse mêlant vitesse, pyrotechnie, destructions de plateformes par des monstres en tout genre...