L'affrontement Est-Ouest reprend ses droits en Europe, dès le lendemain de la victoire sur le nazisme. La "peur du rouge" conduit le camp occidental mené par les Etats-Unis à se réunir au sein de l'Alliance atlantique et à créer un organisation militaire commune. Après avoir essayé de temporiser, l'Union soviétique met sur pied le pacte de Varsovie. Sommaire. Sous le parapluie américain. Coin de détente dans un ciel orageux. Le dixième anniversaire de l'Organisation atlantique. Washington veut garder la main. En appui au coup d'Etat des colonels grecs. De Gaulle et la défense française.

La fin du pacte de Varsovie aurait dû conduire à la dissolution de son pendant atlantique. Au lieu de cela, Washington a poussé à l'élargissement de l'OTAN vers l'est et à l'extension de ses missions - de la lutte antiterroriste à l'endiguement de la Chine. En Europe, cette politique a tué l'espoir de forger une nouvelle architecture de sécurité, attisant les rancoeurs russes. N'a-t-on pas alors raté l'occasion de prévenir la guerre en Ukraine ? Sommaire. C'est promis, aucune expansion vers l'est. Quand la Russie rêvait d'Europe. En Méditerranée, la traque des migrants.

Bien sûr, l'occupant du Kremlin est à l'origine du drame ukrainien. Mais le président américain, qui a choisi de durcir le ton et d'augmenter considérablement l'aide militaire apportée à Kiev, a, lui, possiblement entre les mains la responsabilité de l'extension du conflit à tout ou partie du continent européen... Sommaire. Ukraine, le crime de Pouline, la stratégie de la tension de Biden. Faucons vs trumpistes, la droite américaine divisée sur la guerre. Le coup du robinet bulgare. André Kaspi : "Pour les Etats-Unis, cette guerre est une excellente affaire".

Joe Biden prend la parole plus souvent que Vladimir Poutine, mais il n'est pas forcément plus simple de comprendre ce qu'il a en tête. Depuis le 24 février, début de l'invasion russe en Ukraine, le président américain est ainsi resté volontiers ambigu sur l'étendue du soutien qu'il est prêt à accorder à l'Ukraine. Et sa tribune donnée il y a deux semaines au New York Times, intitulée "Ce que l'Amérique fera et ne fera pas en Ukraine", ne tranche pas tous les débats, à l'heure où le monde s'interroge sur la tactique de son traditionnel gendarme.

Cinquante ans après le rapprochement de Nixon avec la Chine, les États-Unis sont confrontés à un nouveau réalignement mondial.

Contraint par la tradition de continuité entre les administrations successives, Joe Biden échoue à se démarquer de son prédécesseur.

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En rétablissant l’Internet, Washington mise sur la population pour contrer un régime avec qui la diplomatie s’est montrée inefficace.

Selon ce chroniqueur, le silence de Joe Biden sur le dossier syrien révèle un renoncement total à jouer un rôle moteur.

Face au jusqu’au-boutisme de la coalition au pouvoir en Israël dans sa guerre contre le Hamas et à son cortège de victimes civiles, les Occidentaux commencent à prendre ouvertement leurs distances. Embourbé depuis bientôt six mois dans une guerre sans horizon, accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, critiqué dans le pays et au sein de la diaspora juive, Benyamin Nétanyahou est-il en train de faire d’Israël un État paria ? s’interroge la presse étrangère. Sommaire. "L'Etat hébreu est devenu la plus brutale des brutes". "Le monde nous contemple désormais avec haine".