L’installation d’une garnison des forces d’autodéfense transforme radicalement l’île la plus occidentale de l’archipel, située en face de Taïwan. Visite avec un journaliste de ce grand quotidien japonais.

Alors que la tension est encore montée d’un cran dans le détroit de Taïwan, « Historia » revient aux sources du conflit et revient sur les spécificités de l’île face à son géant voisin. Sommaire. La guerre des deux Chines. Les mots pour comprendre. Une île d'abord austronésienne. Koxinga, le roi chinois made in Japan. Liu Mingchuan, la force tranquille face aux Français. Architecture : l'empreinte nipponne. Un président taïwanais à l'école japonaise. Deux états, une langue. La république de la terreur. Quand Chiang Kai-Shek duplique la Chine. Taipei, refuge de la Cité interdite.

Alors que la pression croissante de la Chine dans l'Indo-Pacifique a incité les États-Unis à lancer en 2011 un « pivot asiatique », est-on en train d'assister à un « pivot taïwanais » de la part du Japon ? Sans que soient remis en question le principe d'« une seule Chine » (fixé en 1972) et l'absence de relations officielles avec Taipei, Tokyo lie désormais la sécurité de Taïwan à sa propre sécurité. L'hypothèse d'une opération militaire chinoise contre Taipei n'étant plus à exclure, le Japon révise la doctrine et les budgets de sa politique de défense.

Alissa Descotes-Toyosaki mena des recherches sur l'empereur du Japon Akihito. Elles commencèrent dans les écuries, celles où le souverain, alors étudiant à l'école de Gakushuin, passa de nombreuses et belles heures. L'information lui fut transmise par sa mère, entrée dans cet établissement prestigieux grâce à son grand-père, professeur de droit. Institution unique située à Mejiro, au coeur de Tokyo, l'école fut fondée par l'empereur Komei en l'an 1847 pour éduquer la famille impériale. Quatre générations d'empereurs sont passés sur ses bancs depuis 1908.

Censée promouvoir le commerce, cette mission japonaise, conduite par un franciscain en 1613, va se heurter à des réticences inattendues des deux côtés du globe.

Le gouvernement japonais a récemment ouvert la voie à de possibles opérations offensives à l’extérieur de ses frontières. Sa nouvelle doctrine considère la Chine comme une concurrente stratégique, la Corée du Nord et la Russie comme des adversaires. Cette militarisation croissante suscite quelques réserves au sein de l’opinion japonaise et des inquiétudes chez ses voisins.

L'exposition "Des samouraïs au kawaii, histoire croisée du Japon et de l'Occident", à l'abbaye de Daoulas, dans le Finistère, retrace plus de six siècles d'échanges et d'influences avec le pays du soleil levant.