En résidence surveillée depuis mai 2003, la figure de proue de l'opposition a vu sa peine prolongée d'un an par la junte militaire.

Des centaines de milliers de personnes se sont jointes aux bonzes qui manifestent pacifiquement depuis le 18 septembre 2007. Le journaliste birman en exil Aung Zaw applaudit l'intelligence de ces protestations qui déstabilisent les généraux.

Cette militante figurait parmi les prisonniers politiques libérés au début de l'année 2012. Elle veut d'abord et surtout promouvoir les femmes sur la scène politique birmane.

Au centre de la Birmanie, une gigantesque mine de cuivre empoisonne la vie des habitants. Fruit d'un partenariat entre l'ex-junte militaire et une entreprise chinoise, l'endroit est un concentré du pire : expropriations, répression policière, pollution des sols... Le nouveau gouvernement d'Aung San Suu Kyi néglige le sujet. Les villageois ont remis leur sort aux mains d'une jeune femme énergique : Thawe Thawe Win.

Une allure d'oiseau fragile mais une détermination à toute épreuve. Depuis près de vingt ans, elle lutte pour faire triompher la démocratie en Birmanie. Au prix de sa propre liberté

Alors que, depuis deux années, rien ne semblait confirmer les spéculations sur l'ouverture ou le durcissement du régime birman - hormis les luttes internes pour le pouvoir -, des négociations conduites par le représentant de l'Organisation des Nations unies, M. Razali Ismail, ont abouti le 6 mai 2002 à la libération de l'opposante Aung San Suu Kyi.

Des dizaines de milliers de bonzes défient la junte militaire et appellent la population à les rejoindre dans la rue. Mais les généraux vont-ils encore longtemps laisser faire ?