Le député des Alpes-Maritimes et le sénateur de Vendée se disputent la présidence des Républicains. Un duel de tempéraments.

Candidat à la présidence des Républicains, parti en voie de relégation définitive, le patron des sénateurs LR veut faire entendre une musique rare : "penser" la politique avant de manoeuvrer. Il défend une doctrine conservatrice et libérale. Croisade audacieuse ou chant du cygne de la droite française?

Pressenti pour être candidat à la tête des Républicains, le chef de file des sénateurs LR annonce au "Point" qu'il préfère se concentrer sur son rôle au Sénat.

Le président du groupe LR au Sénat veut rénover le logiciel de la droite. L'ex-filloniste sort un livre et avance ses pions.

Dans cet entretien, le chef de file des Républicains au Sénat déploie tous les marqueurs qui sont autant de repères pour une droite “tenant compte d’un monde qui change”. La crise des gilets jaunes est analysée comme le “produit” du grand décrochage français. Bruno Retailleau en détaille les causes multiples et assure que “pour faire redémarrer la machine il faut très peu de choses”. Cela reste à prouver, mais il est de ceux qui pensent que les bonnes idées peuvent soulever des montagnes. Le sénateur LR ne les détecte pas chez Emmanuel Macron, et encore moins à l’issue du grand débat.

Le sénateur de la Vendée, qui a1nbi1ionne de représenter la droite en 2022, durcit son discours pour s'imposer auprès des militants.

Un an après la défaite de François Fillon, son ex-bras droit tire les leçons d'un séisme qui mine encore la droite.

Féru d'art et de lettres, le sénateur de Vendée, qui convoite la tête de LR, creuse sa différence.

Bruno Retailleau a bien failli ne jamais devenir ministre de l'Intérieur. Jusqu'au dernier moment, Laurent Wauquiez a manoeuvré pour être nommé à sa place.

Il s'est imposé comme l'homme fort du gouvernement. Mais qui est-il vraiment ?

Le très conservateur nouveau ministre de l'Intérieur incarne le virage à droite du gouvernement Barnier. Tenant d'une ligne dure, il entend pousser le curseur encore plus loin sur la sécurité et l'immigration. Au risque de braquer même les macronistes.

A Beauvau, le nouveau ministre de l'Intérieur s'est entouré de fidèles, qui partagent son obsession pour l'identité et sa ligne dure sur les questions migratoires et sécuritaires