Le 9 juillet 2018, Emmanuel Macron présentera sa stratégie de lutte contre la pauvreté. Dans les Hauts-de-France, à la maison de l'emploi et à la mission locale de LilleLomme-Hellemmes, des jeunes et des seniors, aidés par des conseillers et des assistants sociaux, se battent contre la précarité.

Point sur une autre solution avancée, en parallèle de l'idée d'une revenu universel (ou d'existence, ou de base), pour réduire l'ampleur et l'intensité de la pauvreté en France : la réforme des minima sociaux. Alors qu'il existe en France dix minima sociaux différents versés à des personnes qui ne disposent que de revenus personnels faibles ou nuls, l'idée avancée par le think tank Terra Nova serait la fusion de ces minima sociaux et leur remplacement par un minimum décent.

Le revenu de solidarité active a été expérimenté avant d'être mis en oeuvre dans tout le pays. Reste à savoir si c'est bien sa capacité à résorber la pauvreté qui a été évaluée.

L'ancien président d'Emmaüs n'a accepté de rallier le gouvernement que pour gagner sa guerre contre la misère. Passage en revue de son arsenal

Certains élus songent à conditionner le RSA à un travail bénévole. Mais peut-on encore parler de bénévolat quand il s'agit d'un service obligatoire ? Explications. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier "Monde cherche citoyens".

Conçu pour remplacer le revenu minimum d'insertion, le RSA n'a guère fait l'objet de critiques. Pourtant, dans les évaluations disponibles, il n'apparaît pas plus efficace que le RMI. Il apparaît, surtout, beaucoup moins juste et fonde son raisonnement sur une représentation de l'homo oeconomicus en rupture avec des options centrales de notre protection sociale.

Fin août 2008, après quelques mois de flottement durant lesquels le projet menaçait d'être enterré, le président français, Nicolas Sarkozy, annonçait officiellement la mise en place d'un nouveau dispositif d'aide au personnes pauvres : le revenu de solidarité active (RSA), ainsi que son calendrier et son mode de financement.

Le haut-commissaire Martin Hirsch se bat pour le revenu de solidarité active. Sarkozy lui en donnera-t-il les moyens ?

Au lendemain du Grenelle de l'insertion, quel est le bilan de l'expérimentation du revenu de solidarité active ? Son initiateur et le député socialiste s'opposent.

Le capital paiera pour les pauvres ! Pour faire passer son projet de revenu de solidarité active, le haut-commissaire de Sarkozy a montré que derrière le haut fonctionnaire doublé d'un expérimentateur social il y avait surtout un stratège.

Ballon d'essai pour 2012 couvert par l'Elysée ou dérapage d'un ministre ambitieux ? Quoi qu'il en soit, ce sont les pauvres qui risquent de trinquer.

Alors que le Parti socialiste ne parvient toujours pas à fixer une nouvelle doctrine, à faire des propositions innovantes, le président a repris à son compte le RSA, revenu de solidarité active, optant même pour un financement 100% de gauche