Plus de 600 000 Syriens ont cherché refuge dans les pays voisins depuis le début de la guerre civile ; 212 000 d'entre eux se sont installés au Liban, dans des conditions difficiles, voire désespérantes. Mohamed Moulsi est l'un d'eux.

Echaudés par l'expérience libyenne, les puissances occidentales - Etats-Unis en tête - rechignent à fournir des armes aux forces anti-Assad. Un mauvais calcul, selon le ″Wall Street Journal″ - une preuve de sagesse, pour ″Foreign Policy″.

Après avoir chassé l'armée, la ville de Raqqa s'est soulevée contre la tyrannie religieuse.

Les combattants de Jabhat al-Nosra, très bien entraînés inquiètent l'Occident. Reportage.

Droite et gauche auront finalement du mal à critiquer François Hollande, quoiqu'il décide.

L'influence régionale du régime syrien est en train de s'effriter. Un signe d'affaiblissement qui renforce la détermination des manifestants.

Contrairement aux situations qui ont prévalu en Egypte et en Tunisie, la mobilisation en ligne n'a pas obtenu les résultats escomptés en Syrie. Du coup, le web lui-même est pointé du doigt : d'un outil capable de fournir en ligne les espaces d'une liberté d'expression dont ne disposent pas les sociétés opprimées, le voici qui se transforme en un outil de surveillance et de répression.

La révolution syrienne n'est pas achevée mais sa victoire est déjà assurée. En dépit de sa sauvagerie, le régime ne l'emportera pas. La population, en butte à un pouvoir assassin, résiste. Après vingt mois de répression, Bachar al-Assad a révélé la nature de son pouvoir et perdu la bataille politique à l'intérieur. Peu à peu lâché par son armée, il perdra tôt ou tard la bataille militaire.

Tombera, tombera pas ? Il y a un an, la réponse était incertaine. Aujourd'hui, la chute du dictateur semble proche. Entre-temps, son cynisme a tué plus de 40 000 syriens.

Un combattant de la rébellion qui fait mine de dévorer le coeur d'un ennemi tout en appelant à la haine confessionnelle : telle est l'atroce vidéo diffusé par l'ONG Human Rights Watch. Des images qui fragilisent l'opposition, même si les révélations concernant l'utilisation d'armes chimiques par le régime prouvent que l'horreur est d'abord dans le camp d'Assad.

Entre ″réalistes″ et ″démocrates″, le débat des spécialistes sur l'évolution de la crise est particulièrement houleux.

Au coeur des luttes de pouvoir entre grandes puissances, le conflit syrien déstabilise toute la région. L'existence même de certains Etats, comme le Liban, pourrait être menacée.