Les robots vont-ils détruire des emplois ? Oui, inévitablement, mais des emplois peu qualifiés et répétitifs, au profit de tâches plus valorisantes qui demandent davantage de compétences, d'après Tahar Melliti, directeur général de l'Alliance industrie du futur, une organisation professionnelle sur l'industrie et le numérique. Pendant longtemps, la peur que la robotisation signe la fin du travail a été le courant dominant en France mais depuis quelques années, les avantages de l'arrivée des robots se font de plus en plus nombreux.

Si le continent doit augmenter ses capacités industrielles, il lui faut aussi prendre le virage des bouleversements technologiques en cours dans les pays développés. Avec pour défi de créer des emplois. Sommaire. Robotisation. Une chance à saisir. Diversification. Les laboratoires de la nouvelle économie nigériane. Internet, le coût des infrastructures reste trop lourd pour les opérateurs. Oumar Seydi : "Les rendements de l'agriculture africaine sont encore trop faibles". En complément, la tribune de Philippe Le Houérou, les personnalités intervenant au forum.

Attendus comme une grande révolution industrielle, les robots, et l'intelligence artificielle, risquent d'entraîner d'importantes conséquences pour les pays en développement. La "désindustrialisation prématurée" risque de mettre fin au "dividende démographique" vital de ces pays. La solution pourrait être de se concentrer sur des industries de services. Explications à travers l'exemple de l'industrie textile. Pas de chiffres.

Les robots envahissent les usines et ils arrivent au pas de charge. En 2016, il s'en est vendu 294 000 exemplaires à travers le monde, soit une hausse de 16 % par rapport à 2015.

La crise sanitaire a révélé les dépendances de la France aux pays étrangers, fruit de la mondialisation. L'enjeu pour le pays est de retrouver sa souveraineté industrielle. Mais cela n'est pas simple et a un prix. Décryptage sous la forme d'un dossier. Sommaire. Les grands enjeux en huit graphiques. LE COEUR BATTANT DE L'ECONOMIE. Pourquoi on a encore besoin de l'industrie. DATA : Que fabrique-t-on en France ? Trente ans de profondes mutations. Le «made in France» entre atouts et handicaps. L'industrie ne fait pas rêver, et pourtant...

Les machines, en fort développement dans le cadre de l'industrie 4.0, pourraient être responsables de la disparition de nombreux emplois selon plusieurs rapports alarmistes publiés depuis le début des années 2010. Le robot serait ainsi l’ennemi numéro un du travailleur. Mais faut-il blâmer les nouvelles technologies, ou les politiques économiques qui imposent bas salaires et délocalisations ? Explications et détails. Pas de chiffres.

Des experts jugent que le pays ne peut retrouver une industrie puissante sans automatisation massive. Au risque de sacrifier des emplois.

En octobre 2018, Fast Retailing, la société mère d'Uniqlo, annonçait la réouverture d'une de ses usines à Tokyo, avec comme nouvelle particularité d'y avoir pour employés 90% de robots. Ce faisant, la compagnie espère doubler son chiffre d'affaires et, en cas de succès, étendre cette robotisation à l'ensemble de ses entrepôts.

Alors que le gouvernement français estime que 15 % des emplois actuels pourraient déjà être remplacés par des machines, de nouveaux métiers semblent menacés par les derniers progrès de l'intelligence artificielle. Pour préserver les revenus et assurer une reconversion aux travailleurs impactés, une solution serait de taxer les robots. Mais définir cet impôt n'est pas simple.

L’Occident souffre d’un manque d’automatisation, non pas d’un excès. Détails. Pas de chiffres.