Les robots vont-ils détruire des emplois ? Oui, inévitablement, mais des emplois peu qualifiés et répétitifs, au profit de tâches plus valorisantes qui demandent davantage de compétences, d'après Tahar Melliti, directeur général de l'Alliance industrie du futur, une organisation professionnelle sur l'industrie et le numérique. Pendant longtemps, la peur que la robotisation signe la fin du travail a été le courant dominant en France mais depuis quelques années, les avantages de l'arrivée des robots se font de plus en plus nombreux.

La logiciel a envahi nos vies. Rares sont les activités autres que purement manuelles dans lesquelles il n'intervient pas. Sa présence s'est progressivement si bien intégrée à l'objet que l'utilisateur d'une voiture, d'un distributeur automatique de billets ou d'un téléphone, qu'il soit fixe ou mobile, n'a plus conscience que rien dans son environnement ne pourrait plus fonctionner sans un programme informatique. Globalement, le consommateur y trouve son profit, en termes de praticité, de sécurité et de fiabilité.

Alors que des problématiques liées au droit du travail secouent plusieurs entreprises de livraison et que le développement des véhicules autonomes est ralenti par la nécessité de créer de nouvelles règlementations, des robots-piétons font leur apparition. Ces machines autonomes à quatre ou six roues livrent déjà des courses et d'autres produits en Amérique, en Chine et en Europe.

L'intelligence artificielle, c'est-à-dire l'utilisation de données massives par des algorithmes, révolutionne notre quotidien et bouleverse les emplois d'aujourd'hui et de demain. Combien seront supprimés, combien seront transformés ? Au final, l'avenir sera-t-il meilleur ou pire que le présent ? La question divise les économistes autant qu'elle angoisse les travailleurs. Pourtant, le discours ambiant du "progrès technologique forcément bienfaiteur" justifie les dégâts sociaux programmés. "Marianne" a interrogé 10 professions déjà confrontées au défi de l'lA. Sommaire.

Les progrès de intelligence artificielle couplés à ceux de la robotique font craindre émergence de machines capables de nous remplacer. Va-t-on, au contraire, créer de nouveaux métiers ? Le débat est ouvert. Sommaire. Les robots vont-ils prendre notre boulot ? Humanoïdes à tout faire.

En accordant la citoyenneté à un robot, l'Arabie saoudite envoie un message sans ambiguïté à ses travailleurs étrangers : vous serez bientôt inutiles.

Le mathématicien et député de La République en Marche a reçu "l'Obs'' pouf faire le point sur les progrès et les dangers des "machines apprenantes". Sommaire. "L'intelligence artificielle sera partout, comme l'électricité". La diaspora française de l'intelligence artificielle.

Une étude américaine montre une polarisation du marché du travail depuis le début des années 1980, aux Etats-Unis (et plus généralement dans les pays développés), entre des activités qualifiées mettant en oeuvre des compétences cognitives non routinières bien rémunérées, et des activités caractérisées par des tâches manuelles non routinières peu qualifiées, faiblement valorisées d’un point de vue financier. Par opposition au caractère manuel des secondes, les premières sont parfois désignées sous le terme d’emplois abstraits.