Ange va fêter, les 31 janvier et 1er février 2020, au Trianon de Paris puis en tournée dans toute la France, ses cinquante ans de carrière. L'occasion de revenir sur le demi-siècle d'un groupe mythique.

Avec Porcupine Tree, l'Anglais perpétuait l'esprit du rock progressif tout en se défendant d'en faire. De retour avec un cinquième album solo, l'aventurier dissipe les malentendus.

Composé de musiciens hors-pair, le groupe de Carlisle fut un protagoniste héroïque du rock britannique au tournant des décennies 60 et 70. Mike Harrison, son chanteur au timbre blues inimitable, est mort le 25 mars 2018.

« Chaque pièce est un voyage qui transporte dans un autre univers, parfois jusqu'à la transe. Les albums live de Magma sont fabuleux pour ça, avec des pièces qui durent plus de trente minutes. Comme chez John Coltrane d'ailleurs ! » À sa manière, Frédéric Maurin, le directeur artistique de l'Orchestre National de Jazz, qui joue actuellement une création nommée d'après l'un des chefs-d'oeuvre de King Crimson, Frame By Frame, résume en quelques mots le contenu de notre grand dossier du mois en tirant un trait d'union entre le prog rock et le jazz, .

Le groupe de Christian Décamps, vaisseau amiral du rock progressif à la française, vient de fêter ses 50 ans. L'occasion de revenir sur une saga faite de pannes de courant, de légendes franc-comtoises et d'envolées épiques.

50 ans après sa sortie, "In The Court Of The Crimson King" reste la pierre d'édifice du rock progressif. Progressiste, le guitariste Robert Fripp l'a toujours été, s'imposant surtout comme un roublard brouilleur de pistes.

Rien que l'évocation de son nom fait frémir. Parangon d'une musique érudite propulsée par une formidable énergie punk, le duo a remis le rock progressif à la mode au début des années 2000 avec une flopée d'albums aussi opaques que frénétiques, aujourd'hui réédités dans un coffret monumental.