Sept ans après les "Versets sataniques", l'écrivain le plus protégé de la planète nous livre un somptueux roman épique et picaresque, quatre cents pages éblouissantes de liberté et d'invention littéraire. C'est la plus belle réponse d'un homme qu'aucune fatwa ne fera taire.

C'est une première. Jamais depuis "l'affaire", Salman Rushdie, président du Parlement des Ecrivains de Strasbourg, n'avait accepté de débattre longuement avec un autre intellectuel. Il le fait aujourd'hui avec Bernard-Henri Lévy. Sujet principal : la télévision...

Ils sont cent écrivains, poètes, cinéastes ou artistes arabes et musulmans à avoir accepté de se battre contre l'obscurantisme au côté de l'écrivain condamné à mort par Khomeini. Au-delà de cet acte courageux de solidarité, leurs textes sont un passionnant document sur la difficulté d'être aujourd'hui musulman.

Salman Rushdie représente pour l'essayiste iranien Daryush Shayegan le romancier par excellence de l'"hybridité". Des "migrants" marqués de "failles césurales" jalonnent son oeuvre, "ballottés entre Orient et Occident".

Le dernier roman de Salman Rushdie est d'abord une invitation à prendre en considération les métamorphoses incessantes des identités culturelles en Inde...

Ecrivain de l'émigration indo-pakistanaise, Salman Rushdie n'a cessé, au fil des multiples mises au point sur son oeuvre, de se présenter comme le partisan de l'hybridité...

Dans son dernier roman, Salman Rushdie revient à Bombay, ville de toutes les inventions, pour y situer la naissance du rock. Cette inversion des pôles géographiques lui permet de récrire l'épopée d'une star du rock, tout en reprenant sa méditation sur l'appartenance et le tissage des cultures.