Le Kremlin parviendra-t-il à intégrer l'Ukraine à son projet d'Union eurasiatique et à la soumettre en plaçant à Kiev un homme docile ?

Après le carnage du 24 janvier 2015 à Marioupol, le pays appelle l'Europe à l'aide. Mais seuls les Etats qui ont vécu des années dans l'ombre de Moscou le soutiennent.

Après une phase d'intensification des combats dans le Donbass, la diplomatie semble reprendre la main. François Hollande et Angela Merkel, refusant tout risque d'escalade militaire sur le continent, ont rejeté la proposition américaine de soutien armé à Kiev. La presse nationaliste ukrainienne le déplore. En Allemagne, on préfère, contre Moscou, brandir l'"arme" économique. Du côté russe, on liste les cinq obstacles à la paix.

Kiev vient enfin d'obtenir un allégement d'une partie de sa dette. Une étape décisive, mais le plus dur reste à faire alors que les tensions persistent dans l'est du pays.

Les événements dramatiques de l'an dernier ont contribué à faire connaître l'Ukraine en Occident. L'analyse du phénomène « Maïdan » révèle les divisions du pays mais aussi un sentiment patriotique partagé.

Ce chanteur au talent fou a pris les armes pour se battre dans le Donbass. Avant de mourir sous les balles. Portrait d'un "héros" slave.

La transmission générationnelle de souffrances familiales non résolues est la cause de mise en scène parfois tragiques laissant penser que l'histoire se répète. La compréhension de ces mécanismes permet d'envisager une autre issue et montre l'importance d'un travail de conscience. Quelques clés permettant de décoder une actualité brûlante.

A la tête de la Géorgie, Mikheïl Saakachvili avait osé défier Vladimir Poutine. Sa modernisation à marche forcée lui a fait perdre son fauteuil. Mais pas son goût du combat. Devenu ukrainien, l'ex-président est désormais gouverneur d'Odessa, une cité stratégique dans le conflit qui oppose le pays à la Russie. L'homme y déploie sa méthode : réformisme effréné et coups médiatiques.

Alors que le cessez-le-feu ne tient qu'à un fil en Ukraine, son Premier ministre, Arseni Iatseniouk, alerte contre le projet de "déstabilisation globale" mené, selon lui, par le Kremlin.

Depuis l'annexion de la Crimée, en 2014, Moscou multiplie les mesures d'intimidation dans cette zone stratégique pour Kiev, metant en péril l'économie du port de Marioupol. En toute discrétion, il transforme la mer d'Azov en lac intérieur russe.

Les réactions internationales restent mesurées après l'attaque russe contre des bateaux ukrainiens

La construction, réalisée malgré les sanctions occidentale et son coût exorbitant, rattache la péninsule ukrainienne à la Russie