Cet article se concentrera sur les questions que les sciences de l'information et de la communication (SIC), en tant que discipline universitaire, permettent de traiter. Cette approche permet de définir les SIC selon les problèmes qu'elles se posent, la façon de les poser au regard d'autres disciplines connexes et leur dépendance des nouvelles technologies. Les concepts et modèles proposés ici ne proposent qu'un panorama du champ disciplinaire afin de montrer ce que les SIC recouvrent aujourd'hui.

Dans son discours d'adieu, l'auteur revient sur son article "Het technologische einde van de bibliotheek", publié en 1983, portant sur les développements technologiques. Ceux-ci ont été bien plus importants que ce qui avait été prévu mais le comportement changeant des utilisateurs fut encore plus déterminant. Une grande partie de la littérature scientifique se trouvant également dans le "cloud", il n'est plus nécessaire de se rendre dans une bibliothèque.

La médiation qui, dans les musées, était jusqu'ici plutôt qualifiée de ″culturelle″, s'oriente aujourd'hui vers la mise en place de dispositifs plus complexes qui intègrent des éléments d'information dont la gestion et la mise à disposition étaient traditionnellement l'apanage des documentalistes. Ce déplacement de la documentation vers les salles d'exposition, amène les professionnels à reconsidérer leurs pratiques, ainsi que les formes et les modalités de la médiation que cette évolution nécessite.

Le monde de la recherche française en Sciences humaines et sociales a vu se développer depuis un certain temps déjà le genre : champ de recherche, objet et concept qui sert notamment à travailler sur le système de co-construction binaire des catégories de sexe et les rapports de pouvoir à l'oeuvre. Il nous semble aujourd'hui important de montrer que les travaux sur le genre se déclinent à travers toute la palette théorique des SIC et plus particulièrement au niveau de l'approche sémiotique du genre en communication.

Face au vertige actuel d'une sortie de la civilisation du livre, il faut rappeler que la fin du XIXe et le début du XXe siècle fut déjà une période de dépassement du livre, en théorie et en pratique, en Amérique ou en Europe. Cet article propose une lecture renouvelée des idées d'un des pionniers de ce mouvement : Paul Otlet, figure clé dont les travaux, inventions et projets visaient à promouvoir ce qu'il nommait « les substituts du livre » (la revue, la fiche, les télécommunications, etc.), conceptualisés grâce à la notion de biblion.

Archimag souffle en ce mois de juin 2010 sa vingt-cinquième bougie et tourne avec vous la tête en arrière et compare le monde de l'information de 1985 avec celui d'aujourd'hui. Permanence des problématiques, enjeux et outils d'un autre siècle sont au rendez-vous. Gare au torticolis !

Présentation, fin 2010, des résultats d'une étude menée par le cabinet Histen Riller, sur la place de la documentation et de la veille au sein des grandes entreprises françaises. Principaux enseignements : les entreprises accordent une place majeur à la veille, à l'intelligence économique et au déploiement des technologies de l'information et la communication (Tic) ; plus de la moitié des centres d'information et de documentation (CID) interrogés jouent un rôle dans le dispositif de veille de l'entreprise, mais encore plus d'un tiers d'entre eux n'intervient pas dans ce dispositif.

Le 27 mai 2011, se tenait une journée conjointement par l'Afnor et la Bibliothèque nationale de France. Le thème en était ″Référentiels et données d'autorité à l'heure du web sémantique″. En voici le compte-rendu.

Bernard Normier est consultant dans le domaine du traitement automatique des langues. Après avoir créé et dirigé plusieurs sociétés (Erli, Lexiquest, Lingway) et enseigné (université Paris 7, Ecole des bibliothécaires documentalistes), il est aujourd'hui vice-président de l'Aproged en charge de la valorisation des contenus.

Ce sont deux dossiers qui échauffent le monde de l'infodoc de la même façon que deux soleils éclairent la planète Tatooine dans "Star Wars" : en simultané, mais sans jamais se rencontrer. Pourtant, que ce soit en termes d'identité professionnelle, de paradigme technologique ou de mise en oeuvre pratique, les transitions numérique et bibliographique se répondent plus qu'elles ne s'ignorent.

Les "vocabulaires contrôlés" jouent un rôle crucial dans l'accès à l'information. Taxonomies, thésaurus et ontologies constituent d'indispensables outils pour les professionnels de l'information-documentation. Passage en revue de trois concepts difficiles à manier, mais incontournables pour les experts du document.