Plusieurs études proposent une origine céleste à des formations observées à la surface de la Terre, se basant sur des données géologiques, mais aussi archéologiques ou sur la tradition orale. Ces publications issues de non-spécialistes des impacts météoriques ont vite donné lieu à de vifs débats dans la communauté scientifique. Comme ce fut le cas en novembre 2018 pour le cratère du Groenland.

Notre patrimoine archéologique, qu’il s’agisse des sites ou des objets, a toutes les apparences d’un bien commun. De fait, dans de nombreux pays, en Italie, en Grèce, tout comme dans l’ensemble de l’Europe centrale et orientale, le patrimoine archéologique est propriété publique. Ce n’est pas le cas de la France où, on va le voir, la situation est complexe, sinon erratique.

Les scientifiques ont souvent besoin de multiplier les données pour mieux comprendre un milieu ou un phénomène. Quand leurs équipements ne suffisent pas, les citoyens peuvent être mis à contribution. Tout un chacun peut prendre part à ces programmes de sciences participatives, qui représentent à la fois des outils pour la recherche et le moyen de créer de nouveaux liens entre la science et le grand public. Panorama de quelques projets en cours.

En plus de s'orienter tout seul dans le ciel, l'eVscope est un outil de science participative. Par la récolte et l'envoi de données, faciles et pratiques pour l'utilisateur, une communauté d'astronomes citoyens prend forme.

Le 16 octobre 2021, une équipe d'astronomes amateurs sénégalais a suivi l'occultation d'une étoile par Orus. Une campagne de mesures précieuses pour la mission spatiale Lucy, en route pour étudier l'astéroïde.

Fin 2021, l'astrophysicien Quentin Parker annonce avoir identifié un reste de supernova dont l'explosion a vraisemblablement été observée en l'an 1181. Ce beau résultat découle d'une enquête dans laquelle un amateur français, Pascal Le Dû, a joué un rôle important. Récit d'une découverte vue du côté des passionnés du ciel étoilé.

Quelque 750 clubs d'astronomie maillent le territoire. Une pratique contemplative qui ne cesse de se populariser... et mène parfois à des découvertes scientifiques.

Dans les prochains jours, la lumière d’une nova qui s’est produite il y a des milliers d’années sera visible depuis la Terre. Des centaines d’astronomes amateurs scrutent le ciel dans l’espoir de la repérer.

Stellina est un télescope utilisable par n'importe qui, car il pointe tout seul ses cibles, les galaxies lointaines.

Les techniques de modification des gènes connaissent un essor considérable. Les brins de la célèbre double hélice d’ADN s’échangent à travers le monde et le matériel qui permet de les manipuler est devenu bon marché. À tel point que des apprentis biologistes n’hésitent pas à bricoler leurs propres expériences dans leur coin ; ils sont parfois eux-mêmes les cobayes (lire ci-contre). Mais ces “pirates du vivant” revendiquent avant tout un accès aux savoirs, pour se forger une opinion éclairée sur les biotechnologies. Sommaire. Gare aux apprentis sorciers !

Les relations entre l’archéologie et le public sont une question classique. L’appui de ce dernier est indispensable pour que la première puisse exister et se développer.

En 2015, à 16 ans, elle a remporté le concours scientifique mondial Google Science Fair pour avoir inventé un test de dépistage rapide du virus Ebola. Depuis, elle est devenue un modèle pour les jeunes fans de science.