Le chef de l'Etat vise un troisième mandat à l'élection présidentielle de février 2012, plaçant le pays sous haute tension. Son obstination, envers et contre tout, est à l'image de ses douze années de pouvoir. La volonté de réformes est indéniable, la méthode à marche forcée plus critiquable.

La rébellion qu'il n'a pas su mater reste le point noir du ″règne″ d'Abdoulaye Wade. Aujourd'hui, pour lui comme pour tous les candidats à la présidentielle, la solution passe par la Gambie.

Un à un, les conflits en Afrique s'apaisent. La récente tentative de coup d'Etat en Côte-d'Ivoire constitue une exception qui confirme la règle.