Avec une écrasante majorité au Parlement, le chef de l'Etat dispose de toutes les cartes pour son second et dernier mandat. Mais doit faire face à la guerre déjà ouverte pour sa succession, ainsi qu'à une opposition qui n'a plus que la rue pour faire entendre sa voix.

Dix ans après son accession au pouvoir, le chef de l'Etat demeure un personnage déroutant. Sous forme d'abécédaire, J. A. vous invite à découvrir ses différentes facettes.

Des personnalités de la société civile organisent des contre-pouvoirs. Objectif : pallier les insuffisances l'opposition et favoriser une alternance au sommet de l'Etat. Avec le président Abdoulaye Wade en ligne de mire.

Candidat à la présidentielle de février 2012 au Sénégal, le leader de l'Alliance pour la République estime qu'il est temps que le chef de l'Etat quitte le pouvoir. Entretien avec un homme qui fut longtemps un fidèle d'Abdoulaye Wade... et qui est aujourd'hui l'un de ses plus solides adversaires.

Bis repetita. En avril 2011, l'ex-Premier ministre sénégalais a de nouveau été exclu du parti au pouvoir. Et il sera de nouveau candidat à la présidentielle, le 26 février 2012. Autrefois très proche du chef de l'Etat, il promet de le battre dans les urnes.

Le chef de l'Etat vise un troisième mandat à l'élection présidentielle de février 2012, plaçant le pays sous haute tension. Son obstination, envers et contre tout, est à l'image de ses douze années de pouvoir. La volonté de réformes est indéniable, la méthode à marche forcée plus critiquable.

Le président sortant a le droit de briguer un troisième mandat. Pour le Premier ministre, c'est une évidence. Selon lui, la victoire du chef de l'Etat ne fait guère de doute.

Le Sénégal vit la campagne présidentielle la plus violente de son histoire. A quelques jours des élections, l'opposition réclame toujours le retrait de l'actuel président Wade.

En l'an 2000, la jeunesse avait changé le visage du pays en élisant le président Abdoulaye Wade. Mais, dix ans plus tard, elle a perdu l'espoir et rêve d'une nouvelle vie en Europe.

L'historien Mamadou Diouf est l'un des intellectuels africains majeurs. Directeur du département d'études africaines de l'université Columbia (New York), il livre ici une réflexion radicale et engagée sur son pays, le Sénégal, au bord du gouffre.

Incarcéré depuis mars, Khalifa Sall est devenu le principal concurrent du président aux législatives de juillet

En route pour un troisième mandat après douze années au pouvoir, Abdoulaye Wade mène sa campagne à coups de promesses et de saupoudrage électoral. Mais, en interdisant les manifestations à la veille du scrutin, il prend le risque de radicaliser la contestation.