Selon un livre à paraître bientôt aux Etats-Unis, des espions allemands auraient joué un rôle décisif dans l'invasion du pays, depuis le début de la guerre, le 20 mars 2003, jusqu'à la chute de Bagdad, trois semaines plus tard.

Neuf morts en treize ans de cavale. Itinéraire d'un trio infernal.

Guerre froide aidant, les services de renseignements allemands avaient prix l'habitude d'espionner les journalistes. Berlin vient d'annoncer que cette pratique n'aurait plus cours.

Les révélations sur l'espionnage du gouvernement français par les services secrets allemands pour le compte de la NSA américaine scandalisent la presse germanique. A Paris en revanche, les accusations ne suscitent que peu de réactions.

Richard Kauder, alias "le juif Klatt", voulait avant tout échapper aux nazis. Plusieurs années durant, cet Autrichien a oeuvré pour les services de renseignements du IIIe Reich. Favorisant du même coup, l'ascension de Reinhard Gehlen, futur fondateur des services secrets ouest-allemands.

L'homme qui fut pendant plus de trente ans à la tête des redoutables services secrets est-allemands est souvent considéré comme le plus grand maître-espion du XXe siècle. Mais, au fond, était-il autre chose qu'un apparatchik zélé ? L'article fait référence à l'ouvrage "L'Homme sans visage. Mémoires du plus grand maître-espion communiste" par Markus Wolfe.

Horst Meier espionnait l'Otan à Bruxelles pour le compte de la RDA. Il se présentait comme sculpteur. Cette couverture finira par devenir une vocation.