Un rapport d'Amnesty International dévoile les complicités actives (et passives) dont ont bénéficié les Américains pour transférer leurs prisonniers. Et les faire parler.

Aux Etats-Unis, les communications de millions de citoyens du monde entier sont interceptées au nom de la lutte contre le terrorisme. Cet espionnage à grande échelle a été révélé il y a quelques mois par Edward Snowden, un informaticien américain de 30 ans, aujourd'hui en fuite.

Tandis que la France s'apprête à adopter de nouvelles mesures antiterroristes, les Américains découvrent le poids toujours croissant de leurs propres services spécialisés. Ce gigantesque réseau de surveillance ignore la crise, mais son efficacité a été plus d'une fois prise en défaut.

Chaque jour, le site de Julian Assange met en ligne, et livre en pâture à l'opinion, de nouveaux extraits de la correspondance diplomatique des Etats-Unis. Aucun pays, aucun dirigeant n'est épargné. Zoom sur le continent africain.

Les services de renseignements américains ont bien du mal à collecter des informations fiables sur l'île, comme l'ont montré les récents rapports alarmistes sur la santé de Fidel Castro.

En plus des nombreuses missions de sécurité et de reconstruction confiées à des entreprises, le gouvernement américain sous-traite désormais une partie de ses activités de renseignement sur le terrain.

La tech américaine a beau guider le monde, les ordinateurs du gouvernement américain sont dramatiquement peu préparés aux cyberattaques actuelles. Dans ce premier article d'une série, Kara Scannell et Gina Chon révèlent que les agences américaines responsables d'intérêts nationaux stratégiques n'ont même pas mis en place les protections les plus courantes dans le secteur privé.