Dans Bamako, le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako accuse les institutions financières internationales d'affamer le Continent.

"Bamako", le dernier long-métrage du réalisateur mauritanien, qui sort le 19 octobre 2006 en France, s'annonce comme un événement. Pourquoi et comment le plus en vue des cinéastes africains a-t-il tourné ce film qui met en accusation les organisations financières internationales ? Quel est son itinéraire ?

En réalisant son prochain film en Mauritanie, entre océan et désert, et avec des acteurs non professionnels, Abderrahmane Sissako fait le pari de l'imprévu.

Plutôt que "Timbuktu", le film très attendu d'Abderrahmane Sissako, c'est "Eau Argentée" des Syriens Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan qui s'est imposé comme la déflagration poétique et politique du festival.

Ce magnifique "Timbuktu" a emballé la Festival de Cannes mais en est reparti bredouille. Inexplicablement. Abderrahmane Sissako y dépeint le fanatisme religieux dans un film d'une infinie poésie. Le cinéaste a commenté quelques scènes pour "Studio Ciné Live".

Fils d'un Algérien et d'une Tunisienne, le comédien Abel Jafri incarne un fondamentaliste complexe dans "Timbuktu", le film d'Abderrahmane Sissako remarqué lors du Festival de Cannes.