Surréactions, soif viscérale de reconnaissance ou peur de l'abandon… Nous nous croyons parfois prisonniers de comportements que nous attribuons à nos blessures émotionnelles. Et plus nous cherchons à nous libérer de ces sentiments de trahison, d'abandon, d'humiliation, de rejet ou d'injustice, plus ils semblent persister. Alors, par où commencer­?À la manière d'une enquête, cet ouvrage nous aide à mettre à jour ce qui nous fait véritablement sourir pour nous en libérer et nous permettre de retrouver notre pouvoir.Car ces blessures assumées, loin d'être un handicap, peuvent être de véritables richesses, sources de bienveillance et ressources sur lesquelles nous appuyer.

A partir du cas d'une mère ayant perdu son enfant, le psychanalyste propose une interprétation des mécanismes de la douleur psychique. D'après lui, c'est l'affect qui résulte de la rupture brutale du lien qui rattache la personne à la chose aimée. ©Electre 2021

A partir d'une ethnographie menée au sein d'une association de prévention contre le suicide, l'auteur explore les figures du sujet fatigué, de l'épuisé, du malheureux, autant de personnes ordinaires exprimant un désaveu de la vie en raison de leurs difficultés à affronter le quotidien. Il interroge ensuite le devenir politique de cette souffrance qui témoigne de la brutalité de la société. ©Electre 2021

En croisant psychologie, science du cerveau et philosophie, l'auteur éclaire sous un jour nouveau la raison pour laquelle l'esprit humain a besoin d'employer une souffrance appropriée pour accéder à un degré de plaisir accru. Selon lui, ce paradoxe permet de donner un sens et une signification à la vie. ©Electre 2022

S'appuyant sur de nombreux cas cliniques, le psychanalyste propose une approche originale de la résilience destinée à s'aider soi-même face à l'épreuve en incarnant ses prises de conscience et en réparant les clivages entre le passé et le présent, entre l'adulte et l'enfant intérieur, entre la raison et l'émotion, entre l'intériorité et le dehors. ©Electre 2023

Une invitation à trouver le sens de la vie, à modifier les comportements sociaux et à changer les expériences qui font mal : la séparation, la perte, le deuil, la peur de la mort, etc. Electre 2015

La crise sanitaire a vu une augmentation des dépressions, troubles anxieux et gestes suicidaires chez les 15-24 ans. Prolongeant les enseignements d'une enquête sociologique sur les parcours des jeunes suicidaires et suicidants, cet ouvrage analyse les besoins et «portes d'entrée» pour une prévention et une prise en charge coordonnées.

La souffrance a une faculté de nuisance : elle affaiblit l'être, accapare ses pensées et contribue à son isolement. Le droit a intérêt à appréhender ce sentiment, car il est un danger pour l'homme dont la capacité d'action est menacée, et pour la collectivité dont la cohésion est fragilisée par la mise à l'écart du souffrant. C'est dans la réaction et dans la lutte que le droit appréhende la souffrance. Il a réagi à la souffrance infligée à autrui en accordant à la victime une indemnité compensatrice et, par le progrès des techniques médicales, s'est enrichi de dispositifs destinés à l'éliminer. La souffrance présente deux aspects : l'« avoir mal », qui est une crise de la sensibilité, et l'« être mal », qui est une crise existentielle. En droit civil de la réparation comme en droit médical, le fait d'avoir mal a été pris en considération avant le mal-être des hommes, le droit ayant tenu compte de ce dernier en raison d'une préoccupation nouvelle des hommes pour leur bien-être. L'étude de l'« avoir mal » montre que le droit s'est attaché à réparer les souffrances injustement subies et, venant se placer aux côtés de la médecine, à les soulager en permettant le recours à des moyens techniques et humains. Quant au mal-être, il est de nos jours réparé lorsqu'il est injustement subi, et des mesures symboliques permettent d'apaiser ceux qui en souffrent. Des dispositifs favorisent aussi son élimination par le recours aux techniques médicales, mais le souci croissant de satisfaire les demandes individuelles en n'imposant plus la preuve d'une pathologie, questionne la vocation thérapeutique du droit. En tout cas, l'« avoir mal » et l'« être mal » ne peuvent pas être appréhendés de la même manière par le droit, car ils ont leur propre nature. Ce travail autour de la souffrance met au jour la complexité de ce sentiment, la difficulté pour le droit de la saisir et l'influence du contexte dans lequel notre société évolue. Il met aussi en garde contre la technique, à la fois ind

Les souffrances psychiques contemporaines qui relèvent de maladies du narcissisme peuvent se présenter sous différentes formes telles que les addictions, les violences conjugales, l'infertilité ou encore la quête de transidentité. Les auteurs explorent ces situations ainsi que leur prise en charge clinique, allant de la cure analytique à l'entretien familial psychanalytique. ©Electre 2023