Après avoir suscité l’espoir bien au-delà des frontières du Royaume-Uni sous la direction de M. Jeremy Corbyn, le Parti travailliste vient de se doter d’un nouveau dirigeant, sir Keir Starmer, parvenu à n’incarner ni la continuité ni un retour au New Labour de M. Anthony Blair. Son principal atout ? Le fiasco de la gestion de la pandémie en cours par le premier ministre conservateur Boris Johnson.

Sur ces îles au large de l’Écosse, les services publics sont inexistants. Reste un paysage craquelé, où les travaillistes espèrent remporter des voix aux législatives du 4 juillet. Mais ici comme ailleurs dans le pays, le malaise est profond : la domination de Londres écrase tout. Sommaire. Les Hébrides, symboles du malaise britannique. Les conservateurs se sont sabotés tout seuls. Cette rupture qui ne vient pas. Un mystère nommé sir Keir.

Le probable futur Premier ministre de Grande-Bretagne parle de la refonte du parti travailliste, de son plan de reconstruction du pays – et un peu de ses parents.

Ce célèbre journaliste de gauche se réjouit de la victoire éclatante du Labour, mais il met en garde le nouveau Premier ministre, Keir Starmer : son parti a bénéficié d’un ras-le-bol électoral qui pourrait se retourner contre lui en cas d’échec.

Comment Keir Starmer a marginalisé l'extrême gauche.

Il a fait du sérieux et de la compétence sa marque de fabrique, rompant avec les années d’hystérie populiste post-Brexit.

Le fraîchement élu Premier ministre Keir Starmer devra se positionner avec tact dans un contexte qui a rarement été si complexe et incertain.

Après quatorze ans de pouvoir conservateur, les travaillistes l’ont emporté aux élections du 4 juillet. Mais personne ne croit à la rupture. Comme son prédécesseur, le nouveau premier ministre professe la modération après la bataille du Brexit. Néanmoins, les émeutes racistes de l’été autant que les réactions qu’elles ont suscitées confirment la droitisation du champ politique national.