En 2000, les gérants de la société de placements Financière Rembrandt ont accumulé aveuglément les participations dans les start-up internet. Aujourd'hui, l'heure des comptes a sonné.

"Beaucoup de start-up biotech risquent de s'effondrer dans cinq ans".

Deux jeunes chercheurs se lancent dans la mise au point de principes actifs capables de réécrire les séquences d'ADN défectueuses après les avoir coupées avec des enzymes particulières, les méganucléases. Ils visent principalement le marché biomédical.

Le corporate venture, investissement de sociétés industrielles dans des start-up via des fonds dédiés, existe depuis longtemps dans les sciences de la vie.

Alors que toutes les agences spatiales ont le regard tourné vers Mars, de nouveaux entrepreneurs américains, indépendants, veulent lancer des engins vers la Lune.

Ils ont levé des dizaines de millions de francs. Ils vendent sur l'Internet de la nourriture pour chiens, des hamacs pour fouines ou des bégonias. Ces "entreprenautes" persuadés d'avoir trouvé l'idée du siècle flambent avec enthousiasme et candeur l'argent que des investisseurs inconscients leur ont confié.

Locaux de rêve, soirées karting, management sans hiérarchie, stock-options et même parfois 35 heures : aperçu des trésors d'imagination déployés par les jeunes entreprises de la Net-économie pour faire venir des salariés qu'on s'arrache sur le marché de l'emploi.

Ils ont entre 20 et 30 ans. Ils sont nés avec une souris au bout des doigts. Ils ont appris à lire avec les jeux vidéo. Internet est leur patrie.

En 1998, Jérémie Lefebvre semait la zizanie chez son employeur Ubi Soft, l'un des principaux éditeurs de jeux français, en créant le site Ubi Free, le premier syndicat virtuel, pour dénoncer les conditions de travail.

Koobuycity était une start-up de commerce électronique comme les autres. Pas la plus folle, pas la plus dépensière.

La Bourse n'aime plus les valeurs technologiques ? Cela n'empêche pas notre pays de poursuivre sa mutation numérique.

Faillites en cascade, "start-down" et "flop.com" ne doivent pas décourager les mordus qui veulent faire carrière dans le web.