Prix Nobel d'économie et ancien conseiller du Président Clinton, Joseph Stiglitz est en guerre contre le néolibéralisme.

Le Prix Nobel d'économie semble paradoxalement plus apprécié de Nicolas Sarkozy que de son compatriote Barack Obama pourtant idéologiquement plus proche.

La répartition des richesses est redevenue une grande question intellectuelle. Encore faudrait-il réellement interroger à cette aune le capitalisme.

On ne présente pas Joseph Stiglitz, le célèbre prix Nobel d'économie qui ne cesse de faire le tour du monde et qui a écrit des ouvrages qui ne passent pas inaperçus.

Dans son dernier essai, l'économiste propose une solution radicale à la crise de la zone euro : créer un euro flexible et un système de coopération entre les différents pays. Avec une gestion de la monnaie entièrement numérisée. Révolutionnaire.

Pour le Nobel d'économie, l'euro est responsable de la longueur et de la profondeur de la crise que subit l'Europe depuis 2008. S'il est politiquement impossible de le réformer, il faut organiser un divorce à l'amiable.

Une guerre à trois trillions, soit 3 000 milliards de dollars : coût de l'engagement en Irak, selon deux plumes prestigieuses (un prix Nobel d'économie et un professeur à Harvard). On comprend alors ce qu'exorbitant veut dire : sortir de l'orbite des catégories familières

Redondance du nouveau, qui semble encore plus inattendu que ce qui était sans précédent, afin de penser le radicalement inédit : la crise économique d'ampleur mondiale, cataclysme de la finance, mise à mal des théories monétaristes. Véritable surenchère pour porter un regard neuf sur un bouleversement abondamment commenté, avec une effervescence éditoriale qui tient du surgissement continuel.

Le dernier ouvrage de Joseph E. Stiglitz, professeur à l'université Columbia et Prix Nobel 2001 d'économie, est une description sans complaisance de l'aggravation des inégalités au sein de l'économie et de la société américaines, ainsi que des principaux mécanismes qui l'expliquent et des conséquences qui en résultent.

La commission Sen - Stiglitz, à qui le Président de la République avait confié le mandat de proposer de nouveaux indicateurs de performance économique et de progrès social, a rendu officiellement son rapport le 14 septembre dernier. Quels enseignements en tirer ?