La catastrophe peut être évitée mais au prix d'une réforme profonde du système financier international. Sans revenir sur l'ouverture des marchés, il faut donner au FMI un rôle politique d'arbitre...

En annonçant la baisse de la taxe professionnelle, Dominique Strauss-Kahn a coupé l'herbe sous les pieds de la ministre de l'Emploi. Mais Martine Aubry ne désarme pas.

Le jour même où Ernest-Antoine Seillière, futur patron du CNPF, déclarait la guerre au gouvernement, les ministres de l'Economie et de l'Emploi tentaient de convaincre les chefs d'entreprise. Avec une persuasion pas toujours communicative.

C'est le premier accroc. Celui qui coûte le plus cher... Pour une petite phrase, les deux ténors du gouvernement ont sorti les couteaux. L'enjeu : qui de Martine Aubry ou de Dominique Strauss-Kahn sera le dauphin de Jospin ?

Entre Lellouche, l'ex-petit pauvre (de droite), et Strauss-Kahn, le grand bourgeois (de gauche), qui choisiront les Sarcellois ? Affaire de goût... Une chose est sûre : le "vote goy" est impossible.

Ils se battent pour des idées. Et ce sont les mêmes ! Entre l'ancien ministre de l'économie et le nouveau, les recettes pour rénover la gauche différent peu.

Un leader, une équipe, un courant, une ligne : il ne manque au strauss-kahnisme désormais aucun des attributs de la puissance.

Des sondages décevants, un courant ébranlé, un ligne zigzagante : le moderniste d'hier s'est laissé enfermer dans le club des éléphants du PS.

Réunis par la République des Idées et "Le Nouvel Observateur", des experts les questionneront chacun à leur tour sur un sujet crucial. Le premier échange épistolaire porte cette semaine sur la politique de l'emploi.

Au PS, la campagne est désormais féroce entre Royal, Fabius et DSK. Alors que les couteaux s'aiguisent, voici dans quel état chacun aborde la bataille finale.

Au PS, il brandit bien haut le drapeau d'une social-démocratie rénovée. Face à la mondialisation, qui fait peur, il avance, optimiste et pragmatique, dans une France qui râle et qui doute.

Service public de la petite enfance, ZEP mieux ciblées, universités mieux dotées : c'est autour de ces trois pôles que l'ancien ministre de l'économie du gouvernement Jospin articule son projet pour "l'égalité réelle à l'école", inséparable d'une "lutte globale contre les inégalités".