L'oncle du président syrien a un surnom à faire rire, mais un passif d'assassin. Depuis trente-cinq ans, il bénéficie de la protection de la France. Le voilà rattrapé par la justice.

Un espoir de liberté était né à Damas. Mais entre les "loups féroces" et les "loups gentils", le nouveau président est sous surveillance.

Bachar al-Assad, qui incarnait l'espoir d'une Syrie nouvelle, a déçu. L'attentat de Beyrouth le place en position d'accusé. Contraint de retirer ses troupes du Liban, sur la scène internationale, le régime syrien n'a plus le pouvoir de dire non.

Sur les menaces proférées par le chef de l'Etat syrien contre le Premier ministre libanais Rafic Hariri, la corruption du régime de Damas..., l'ex-vice-président syrien livre ses vérités.

Quel sera l'objectif américain après l'Irak ? La question hante les dirigeants de Damas, qui craignent de faire les frais de la politique des Etats-Unis, des tensions nées entre le Liban et Israël sur les questions de l'eau et des risques d'embrasement à la frontière des deux pays.

Récupérer le Golan, garder le Liban et, surtout, assurer sa succession au profit de son fils Bachar : le chef de l'Etat syrien joue gros à Washington.

Pour l'écrivain Yassin al-Haj Saleh, une des grandes figures de l'opposition démocratique syrienne, l'idée même que le régime est prêt à négocier est inconcevable.

Bachar Al-Assad n'est plus le despote traité en paria par l'Occident, qui le soupçonnait d'avoir ordonné l'assassinat de Rafi Hariri. Tandis que la libéralisation économique se poursuit, et malgré un régime policier redouté, le président syrien participera dimanche au sommet de l'Union pour la Méditerranée et assistera lundi au défilé du 14-Juillet...