Pas de dépression en vue dans la téléphonie mobile sur le continent. Du moins pour ceux qui feront les investissements nécessaires à la croissance, tout en préservant leur rentabilité

Actif au Burkina, en Mauritanie et au Gabon, l'opérateur marocain est en passe de s'implanter au Mali. A l'affût de tous les appels d'offres, il se développe aussi à travers une offre diversifiée dans le fixe, le mobile et Internet

Téléphoner à l'international, utiliser Internet sur son mobile, recevoir la télévision ou encore transmettre en direct les compétitions de football... des applications de plus en plus nombreuses sur le continent, qui nécessitent d'accroître le nombre des liaisons avec le reste du monde

Avec 380 millions d'utilisateurs de téléphones mobiles, et la perspective d'atteindre 550 millions à l'horizon 2013, l'Afrique représente le dernier réservoir de croissance au monde. A tel point que les multinationales se la disputent. Sur le terrain, les meilleures armes commerciales sont déployées. A Londres, à Paris ou à Johannesburg, c'est à coups de milliards de dollars que se forment les nouveaux géants du secteur

L'opérateur panafricain demeure le leader incontesté du continent. Pour conserver cette place, il doit se doter d'une nouvelle stratégie. En a-t-il les moyens ?

En lançant un nouvel engin spatial au-dessus du continent, le 4 août 2010, le consortium compte faire oublier le demi-échec de 2007.

Face à la guerre des prix et à l'essoufflement du marché, les compagnies doivent diversifier leurs sources de revenus. Services de paiement et Internet pourraient être les nouveaux eldorado de la téléphonie mobile.

Derrière Bharti et Orange, les petits opérateurs du continent ont de vrais atouts à faire valoir. Qu'ils décident de poursuivre leur développement ou de céder à bon prix leurs filiales africaines.

Presque inexistant jusque-là, notamment au sud du Sahara, l'Internet mobile haut débit (3G) est parti à la conquête du continent. Même si cette technologie requiert de gros investissements pour les opérateurs, elle constitue la promesse de nouveaux relais de croissance.

Mauritanie, Burkina, Mali, Gabon et peut-être Bénin... Le groupe, qui publie ses résultats le 22 février 2011, n'hésite pas à signer de gros chèques pour prendre le contrôle d'opérateurs publics qu'il redresse avec succès.

Il dirige Afinis, un opérateur télécoms spécialisé dans les services aux sociétés. Son objectif : accompagner la croissance des grands groupes du continent.