Il a fallu longtemps aux scientifiques pour montrer que la Terre avait beaucoup plus que 6 000 ans, comme le laissaient croire les textes bibliques. En complément du dossier : les subdivisions de l'histoire de la Terre ; à chacun son origine du monde.

Physiciens d'un côté, géologues et naturalistes de l'autre se sont longtemps affrontés sur l'âge de notre planète. Jusqu'à ce que la solution émerge des travaux d'un physicien, qui donne raison au camp opposé.

Quel est l'âge de la Terre ? Longtemps restée mythique, cette question est, dans le dernier quart du XIXe siècle, au coeur d'une vive controverse initiée par un physicien : William Thomson, futur Lord Kelvin...

Par quels processus les continents ont-ils été façonnés ? Comment les reliefs se sont-ils dressés ?

La question est toute simple. Mais elle a fait turbiner, pendant plus de trois siècles, une belle brochette de scientifiques.

Les géologues avaient jusque-là le sentiment confus de l'ancienneté de notre Terre, mais aucune donnée objective sur son âge réel, malgré quelques tentatives fondées entre autres sur l'observation de phénomènes cycliques. Grâce à la ″révolution radioactive″, l'âge des roches et, d'une façon plus générale, celui des événements géologiques a pu être établi.

Ce sera sans doute une des grandes questions du siècle. La Terre aurait basculé dans une nouvelle époque géologique.