Sanglants et spectaculaires, les attentats de Mumbai (ex-Bombay), capitale économique du pays, ont été ressentis à la manière d'un 11 Septembre. Premier accusé : un groupe armé pakistanais, proche d'Al-Qaeda. Entre Delhi et Islamabad, la tension renaît

Le 11 juillet 2006, sept bombes ont explosé dans des trains, faisant au moins 179 morts. Si la population se montre courageuse face à la tragédie, l'ombre des affrontements intercommunautaires et du terrorisme islamiste plane toujours sur la ville.

Selon le grand quotidien méridional, les groupes islamistes font couler le sang pour déstabiliser les relations entre New Delhi et Islamabad.

Deux nouveaux attentats ont visé Bangalore et Ahmedabad fin juillet 2008. Les autorités indiennes doivent changer de stratégie face à la menace terroriste, estime The Hindu.

Les derniers attentats qui ont frappé l'Inde sont dus à des groupes musulmans. Mais il existe également un terrorisme hindou. Retour sur un phénomène trop souvent passé sous silence

Une série d'attentats meurtriers a frappé l'Etat de l'Assam le 30 octobre dernier. Mais c'est toute l'Asie du Sud qui est confrontée au djihad. Et, en Inde, l'incurie des autorités ne fait qu'aggraver la situation.

En lançant, le 26 novembre 2008, une véritable action de guerre contre la ville symbole de la réussite indienne, les terroristes ont su exploiter les faiblesses d'un pays en proie à des tensions communautaires. L'Inde montre déjà du doigt son voisin pakistanais. Une accusation qui pourrait raviver les tensions entre ces deux puissances nucléaires, alors que la meilleure façon de lutter contre le fanatisme passe par la coopération régionale

Les attentats de Bombay ont plongé le pays dans le désarroi. Car le pouvoir n'a pas les moyens de lutter contre le terrorisme

L'attaque du 2 janvier 2016 sur la base militaire indienne de Pathankot, qui a fait onze victimes, serait l'oeuvre d'islamistes pakistanais. Le gouvernement doit pourtant poursuivre à tout prix le dialogue amorcé récemment avec Islamabad.