Après avoir sacralisé la Maison-Blanche et le Capitole, le cinéma américain tire aujourd'hui à boulets rouges sur ces symboles. Au sens propre.

Une nouvelle génération de terroristes émerge. Problème : ils sont souvent bien intégrés. Un casse-tête pour les renseignements.

Il y reste 91 détenus, dont 11 Africains. Barack Obama va-t-il enfin convaincre le Congrès à majorité républicaine, d'en finir avec ce bagne pour jihadistes présumés ?

Entre continuité et rupture avec son prédécesseur, Barack Obama tente d'imprimer sa marque dans la lutte antiterroriste. La tâche est délicate.

Proximité, coopération et infiltration sont les maîtres mots de la lutte contre l'extrémisme.

Pour ne pas verser dans la dramatisation du débat sur le terrorisme et sur les restrictions à l'Etat de droit, il convient de partir des choix faits dans deux pays diversement confrontés à des attentats.

En choisissant le registre militaire pour contrer le terrorisme, les Etats-Unis ont tourné le dos à leur propre tradition juridique, dérogé aux normes internationales et abîmé leur prestige.

Lieu secret et de l'arbitraire, la base américaine de Guantanamo où sont détenus de présumés terroristes commence à être mieux connus par les témoignages de ceux qui en sont sortis.

"C'est le genre de type qui pourrait envoyer un avion dans le World Trade Center." La phrase figurait, quelques semaines avant les attentats de New York et de Washington, dans une note rédigée par un agent du FBI de Minneapols, où l'on venait d'arrêter un islamiste qui voulait apprendre à piloter un 747.