Charniers, corps mutilés, crânes défoncés... Les vestiges qu'exhument les paléoanthropologues intriguent : quel était donc le mobile de ces tueries ?

Depuis plusieurs mois, de nombreux médias, notamment de vulgarisation scientifique, en France comme à l’étranger, se sont faits l’écho d’une effroyable nouvelle : l’existence, heureusement révolue, du "peuple le plus meurtrier de tous les temps" ! Comme le précisait, sur fond du monument de Stonehenge en feu, le journal "Courrier International" du mois d’avril 2019 : "Il y a environ 5 000 ans, les mystérieux Yamnaya se seraient lancés à la conquête de l’Europe. L’ADN permet aujourd’hui de reconstituer leur sanglante épopée"...

Entre juillet et novembre 2020, une opération menée par l’Inrap et Bourges Plus à Saint-Doulchard a livré une sépulture collective néolithique intacte qui s’intègre dans une longue occupation du territoire, du Mésolithique au Moyen Age.

Dans le Haut-Rhin, les communes d’Ensisheim et de Réguisheim se situent à mi-chemin entre Colmar et Mulhouse, le long de la rive droite de l’Ill. Entre 2017 et 2023, des opérations de fouilles sur la zone d’activité d’intérêt départemental, réalisées par Archéologie Alsace en collaboration avec l’Inrap, ont permis de mettre au jour, sur plus de 40 ha, des vestiges datés du Mésolithique à l’époque mérovingienne. Bilan d’une opération de vaste ampleur riche en surprises.

Homo naledi : ce drôle d’hominine, totalement inattendu, qui vivait à la même époque que les premiers Homo sapiens (autour de 300 000 ans), n’en finit pas de susciter la polémique. Dernière en date : enterrait-il ses morts ?