La crise financière grecque a mis en évidence l'inefficience du traité de Lisbonne. Mais la désignation d'un président du Conseil européen s'inscrit en positif dans la balance.

Après deux ans et demi d'incertitudes institutionnelles suite au rejet du projet de Constitution européenne par les électeurs français et néerlandais en 2005, les 27 Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord en octobre 2007 sur un texte dit "simplifié".

Neuf années ! Telle est la durée - à quelques jours près - qui s'est écoulée entre l'adoption formelle du traité de Nice par les chefs d'Etat et de gouvernement en décembre 2000 et l'entrée en vigueur de celui de Lisbonne, le 1er décembre 2009, dans une Union européenne (UE) passé entre-temps de quinze à vingt-sept Etats membres.

Il attendait la croissance, le pouvoir d'achat, l'Europe... Même s'il n'est pas directement responsable des maux qui l'accablent, le président français continue à voir le sol se dérober sous ses pas.

Après le yes massif de Dublin, l'Union européenne a désormais trois mois pour se trouver un président et un ministre des Affaires étrangères.