Le pays est appelé à ratifier le traité de Lisbonne par référendum, le 2 octobre 2009. Le scénario d'un nouveau refus est tabou parmi les Vingt-Sept. Et pourtant...

L'Irlande est le seul pays parmi les Vingt-Sept à organiser un référendum sur le texte, le 12 juin 2008. Pour l'heure, ce sont les partenaires du non qui se font le plus entendre, ce qui laisse craindre un nouveau blocage de l'UE.

Le 12 juin 2008, les électeurs irlandais ont rejeté le traité de Lisbonne, successeur de la "Constitution" européenne. Pour l'UE, il s'agit maintenant d'éviter une nouvelle impasse institutionnelle.

Ils bénéficient de l'Europe et font confiance à leur gouvernement. Pourtant les Irlandais pourraient bien rejeter le traité de Lisbonne, le 12 juin 2008. Un paradoxe dont dépend l'avenir des Vingt-sept.

D'une Europe communautaire à une Europe inter-étatique.

Cette fois, ce sera oui. C'est du moins ce qu'affirment les derniers sondages relatifs au référendum du 2 octobre 2009 sur le traité de Lisbonne. La campagne aura largement joué sur des peurs infondées, en particulier sur le fait - comme le dit le Wall Street Journal - qu'un nouveau non aurait de terribles conséquences économiques pour l'Irlande. Au-delà de ce scrutin demeurent les inconnues tchèque et britannique.

Le 2 octobre 2009, les Irlandais sont appelés à se prononcer sur le texte controversé. Un grand chroniqueur du pays détaille les motifs qui doivent les inciter à le rejeter.

En retardant la signature du traité de Lisbonne et en obtenant de Bruxelles une exception à la Charte des droits fondamentaux, le président de la République tchèque a fait un bien piètre et inutile coup d'éclat.