Hyperconnectés en permanence, nous avons du mal à supporter les moments d'ennui. Comment éviter de fuir sans cesse dans des distractions compulsives ? Pour y répondre, les psychologues dissèquent cette émotion si particulière. Et lui trouvent d'étonnants liens avec l'attention...

Tout change, vite, parfois trop. Nous sommes sollicités de toute part, notamment depuis le développement considérable d'Internet, des réseaux sociaux, des médias en ligne... Et nous avons toujours tout à portée de main, dans la poche, où se faufile facilement notre smartphone. Tout nous est accessible, sans efforts, et c'est agréable. Mais nous avons parfois l'impressions de ne plus arriver à nous concentrer, au travail par exemple, ou de ne plus prêter suffisamment d'attention à nos enfants... Sommes-nous devenus stupides ?

Le TDAH serait un problème d'éducation ou une invention des labos pharmaceutiques. Pourtant, la science accumule les preuves de son existence.

« Mais où ai-je garé ma voiture ? Pourquoi suis-je étourdi ce matin ? Mon cerveau n'est pas réveillé ! » Longtemps, on a cru que des troubles cognitifs et de nombreuses maladies mentales étaient dus à une activité cérébrale insuffisante. En fait, c'est le contraire : un manque d'inhibition, donc un trop-plein d'excitation neuronale, est à l'origine des troubles.

Passer son temps à basculer de Twitter vers Instagram ou Whatsapp, tout en gérant ses réunions Zoom et en regardant une vidéo : cette caractéristique de nos existences hyperconnectées est décuplée par le Covid. Avec quels dégâts?

Quand on pense à autre chose, que l'on est titillé par l'envie de pianoter sur son smartphone ou d'allumer la télé, cette petite partie de notre cerveau en forme de coquille Saint-Jacques permet de se refocaliser, en classe ou au travail.

Vous vous prenez constamment les pieds dans le tapis, perdez vos lunettes ou mettez vos habits à l’envers ? Pas de panique, ce ne sont que deux réseaux de neurones qui s’entrecroisent occasionnellement dans votre cerveau. Fort heureusement, il y a des moyens de les remettre à l’endroit…