Le scandale sanitaire lève un coin du voile sur les pratiques ahurissantes du laboratoire Servier. Enquête.

Le scandale du Mediator a révélé le rôle clef des ″lanceurs d'alerte″, ces trublions qui s'attaquent aux lobbys et au scientifiquement correct. Du coup, le gouvernement leur prépare un statut. Portrait de trois de ces francs-tireurs.

Le système européen actuel d'évaluation des risques ne permet pas de tenir compte des effets cumulés de plusieurs substances chimiques. La Commission européenne vient même de renoncer à résoudre cette défaillance de la sécurité sanitaire.

Eclairage sur le développement rapide, en France, du dossier pharmaceutique (DP) dématérialisé, contrairement au dossier médical personnel. Créé par la loi n007-127 du 27 janvier 2007 relative à l'organisation de certaines professions de santé, le DP a pour objectifs : la sécurisation des processus de dispensation des médicaments et faciliter la coordination des soins entre différents praticiens du secteur hospitalier.

Le rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales, remis au ministre de la Santé le 15 janvier dernier, démonte les mécanismes de l'affaire du Mediator, notamment les défaillances du contrôle public. Or, le système actuel, appuyé sur des agences et un large recours aux experts, avait été créé, après le scandale du sang contaminé, pour reconstruire un vrai système de santé publique. Tout est-il, une nouvelle fois, à reprendre ?

Scandale du Mediator, rapports de l'Igas... obligent le gouvernement à revoir le système de pharmacovigilance.