Depuis le début du conflit en Syrie il ya tout juste deux ans, l'opposant Oussam Suleiman, exilé en Angleterre, fournit aux agences de presse occidentales le seul bilan ″crédible″ du nombre de victimes. Des chiffres sanglants obtenus grâce à un vaste réseau de correspondants.

Ce n'est pas leur maison - est-ce même encore une maison? Toits éventrés, sols jonchés de gravats, meubles renversés... Ils y ont pourtant élu domicile. Pour quelques heures, quelques jours, quelques mois. Dans cette ville kurde de Syrie ravagée par la guerre, combattants et survivants cherchent refuge dans des murs que d'autres ont désertés, morts, déplacés ou exilés. Depuis le début de la révolution syrienne, 6,5 millions de personnes ont dû quitter leur foyer.

La population de l'enclave rebelle syrienne, assaillie depuis un mois par le régime d'Assad, s'est réfugiée dans des sous-sols insalubres

En deux ans, l'Etat hébreu a soigné 1 500 victimes de la guerre qui fait rage en Syrie. Des civils mais aussi des rebelles, affiliés pour certains à Al-Qaida. Un appui indirect à ceux qui combattent son pire ennemi : le Hezbollah.

Généraliste dans un hôpital clandestin de la banlieue de Damas, il n'a pas besoin des experts de l'ONU pour savoir ce qu'il s'est passé le 21 août 2013. Ses preuves : tous ces morts et ces blessés qu'il regarde dans les yeux.

Réfugiée en France, la romancière Samar Yazbek est retournée clandestinement dans son pays. Pour ″Le Nouvel Observateur″, elle revient sur son périple au milieu des morts et des bombes.