Les peuples vikings pratiquaient une médecine qui tenaient de la magie. En revanche, ils semblent avoir eu des compétences en chirurgie.

Mieux protégés contre le sida, mais plus disposés à la sclérose en plaques, les descendants des Vikings sont peut-être la clé d'une future thérapie génique.

Si notre imagination fait encore rimer Viking avec brute sanguinaire, ce ne sont pas les recherches qu'il faut incriminer : celles-ci nous dévoilent un marin hors pair, un homme de commerce et de voyages. A l'occasion mercenaire ou pillard, ce n'était pas là son quotidien...

Barbares sanguinaires, guerriers intrépides ne craignant pas la mort, envoyés du Diable pour punir les hommes de l'époque carolingienne... Depuis leur apparition dans l'histoire de l'Europe, à la fin du VIIIe siècle, les Vikings traînent une réputation terrible.

Il était une fois le géant Ymir, l'arbre Yggdrasil, les dieux Odin et Thor, le Ragnarok et les Valkyries... Ces noms originaux correspondent à des récits de la mythologie scandinave, celle des Vikings.

Loin des caricatures obsolètes, la superbe exposition du musée de Tongres, en Belgique, propose une vision scientifique et truculente de ces grands marchands venus du Nord.

Entre le IXe et le XIIe siècle, les Vikings ont dominé l'Europe, en grande partie grâce à des bateaux longs et étroits, remplis de guerriers.

Très peu, répondent les gènes ! Contrairement aux croyances du folklore normand, les pirates scandinaves n'ont guère modifié le fond génétique de la population locale.