Plusieurs mois après la mise en place de nouvelles institutions démocratiques, l'est du pays reste le théâtre de violences récurrentes. Et le rôle du général dissident, suspecté de sombres desseins, suscite controverses et interrogations.

A Kinshasa, les troupes gouvernementales ont affronté, le 22 et 23 mars 2007, la milice de Jean-Pierre Bemba, le principal dirigeant de l'opposition. Pour "Le Potentiel", l'accalmie actuelle ne peut qu'être provisoire.

Les affrontements meurtriers des 19 et 20 septembre 2016 ont isolé encore davantage le président Kabila sur la scène internationale : les Occidentaux s'entendent désormais sur une ligne dure, et l'inquiétude grandit dans la sous-région.

Les métaux présents dans nos appareils électroniques alimentent la violence en République démocratique du Congo.

Les guerres, les affrontements ethniques et la convoitise des pays riverains ont fait de l'est de la République démocratique du Congo une zone de non-droit absolu.

Que va-t-il se passer dans ce gigantesque pays écartelé, en proie à la convoitise de ses voisins, lorsque les 17 000 casques bleus et les 2 000 soldats européens qui ont imposé la paix jusqu'aux élections vont plier bagage ?

Corruption et prédation, pratiquées à la fois par la classe politique et des entreprises étrangères, étaient les deux pilliers du système Mobutu. Malgré l'intervention massive et musclée de la communauté internationale, la "transition démocratique" et l'élection de Joseph Kabila, rien n'a changé.

Malgré trois accords de paix, l'avenir de la République démocratique du Congo (RDC) semble incertain.