Faut-il avoir peur de ce virus dont la diffusion bat des records de rapidité ? Le Pr Eric Caumes, membre du Haut Conseil de la santé publique et spécialiste des maladies tropicales, fait le point sur l'ampleur réelle de la menace.

L'étau se resserre autour de Dilma Rousseff, cible de multiples accusations de corruption. Pour épargner la prison à Lula, son prédécesseur et mentor, la présidente l'avait fait entrer au gouvernement. Las ! Un juge s'oppose à cette nomination.

Des scientifiques britanniques à la recherche d'un vaccin contre le virus Zika.

Dans les écoles du sud de la Floride, le virus Zika s'est invité dans les cartables et les conversations : des bombes antimoustiques distribuées aux élèves ont complété l'attirail de rentrée, tandis que les parents et les enseignants recevaient des instructions pour protéger les enfants.

Apparu au Brésil en mai 2015, le virus, originaire d'Afrique, sème la peur dans les Amériques après la découverte de malformations chez les nouveau-nés et de problèmes neurologiques chez les adultes.

Porte-à-porte, spots télévisés, militaires dépêchés dans les campagnes... En Amérique du Sud, tous les moyens sont bons pour sensibiliser les populations à la lutte contre le moustique vecteur du virus. Des études sont cependant nécessaires pour vérifier le lien avec certaines complications.

Plusieurs mois après le début de l'épidémie en Amérique du Sud, les scientifiques cernent mieux l'impact sur la santé du virus Zika, qui se transmet par des moustiques tigres.

Responsable de microcéphalies chez des foetus de mères infectées, Zika détourne le métabolisme des cellules souches neuronales à son profit.