En France, les entreprises délaissent petit à petit les séminaires au profit des événements d'incentive qui misent davantage sur la cohésion, avec une large place laissée aux séances de travail et de brainstorming collectifs. Les clés de la réussite ? Emmener les salariés loin de leur lieu de travail, dans un lieu beau et calme, et leur prodiguer des marques d’attention. Autre nécessité : les faire participer aux prises de décisions et les responsabiliser. Détails au travers de retours d'expérience. Pas de chiffres.

Le marché du MICE, l'organisation de congrès et de séminaires d'entreprises, pèse environ 20 milliards d'euros en France en 2019, et ne cesse d'enrichir son offre avec les années. Les palais des congrès et salles de séminaires, déjà concurrencés par les établissements culturels, doivent désormais faire face à de nouveaux acteurs privés qui proposent de louer leur villa, châteaux ou lieux atypiques.

La demande serait en hausse sur le marché français des meetings, incentives, conventions, events ou tourisme d’affaires de groupes (MICE), selon l'étude annuelle de Coach Omnium. Une tendance qui s'explique par l'engouement des salariés pour ces événements. Toutefois, les entreprises surveillent les budgets alloués à ces manifestations, ou réduisent leur durée. Elles souhaitent notamment être déchargées le plus possible de l'organisation, organiser leurs événements dans des lieux possédant une "âme", et avoir accès à des services tout compris. Des précisions. Peu de chiffres.

Engagement, dépassement, coopération... Les membres du comité exécutif de la Fondation Boissel ont participé à un séminaire disruptif axé sur la performance responsable. "Le Point" les a accompagnés.