Il sniffe son époque comme personne. Quatorze ans après "Transpotting", Irvine Welsh revient avec la suite, "Porno". D'une addiction l'autre.

Trente ans de classe ouvrière écossaise sur fond de rock, de foot, de bastons et de libéralisme destructeur. Irvine Welsh plus électrique et vitaminé que jamais

En livrant le prequel de son roman culte "Trainspotting", l'Ecossais Irvine Welsh met un terme à son cycle de la déglingue et lie drogue et thatchérisme dans une fresque historique hallucinée.

En 1996, le film de Danny Boyle inspiré par le livre d'Irvine Welsh déboulait au Festival de Cannes. Alors que sa suite est annoncée, retour dans le quartier d'Edimbourg où il fut tourné. Avec pour guide l'autoproclamé "plus grand spécialiste de "Trainspotting" au monde".

Espérée, fanstasmée, redoutée, longtemps repoussée, "T2 Transpotting", la suite de "Transpotting", est aujourd'hui une réalité? Vu d'ici, le film originel de Danny Boyle est un hit générationnel. En Ecosse, c'est beaucoup plus que cela : une obsession culturelle, un trésor national. Virée à Edimbourg sur les traces de Spud, Renton, Sick Boy et Begbie.

Irvine Welsh, véritable monument de la littérature britannique contemporaine depuis la parution de son roman "Trainspotting", vient de sortir un nouveau roman au Royaume-Uni, "Dead Men's Trousers" qui s'est placé en tête des ventes.

Vingt-cinq ans après son roman culte adapté au cinéma, il n'en a pas fini avec ses quatre héros accros à l'héro, aux ecstas et ravagés par leur haine du monde. A l'occasion de la sortie de son nouveau livre, "Causette" a voulu savoir ce que l'auteur, lui, était devenu... Rencontre.

Irvine Welsh fait un retour à Miami où le vice n'est plus la drogue, mais la gym et les régimes.