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Martin Schulz

Numéros de page :
4 p. / p. 14-16, 18
Sur la porte de verre, au quinzième étage du Parlement européen, à Strasbourg, le mot « président » est décliné en 231angues. A la tête de cette tour de Babel, le social-démocrate allemand Martin Schulz est à l'aise. Il a siégé dans les travées de l'hémicycle avant d'accéder à sa présidence. Son tempérament combatif, son sens du compromis, ses talents de polyglotte - il parle français, anglais, italien, comprend le néerlandais et l'espagnol - s'y épanouissent. Son humeur souvent blagueuse, aussi. Un autre rôle l'attend pourtant désormais. Choisi le mois dernier comme tête de liste par les socialistes pour les élections européennes de mai 2014, il va devoir convaincre un peuple européen qui penche aujourd'hui en majorité à droite et, en cas de victoire, séduire des gouvernements peu désireux de voir une forte personnalité à la tête de la Commission. Pour « L'Express », cet adepte du débat vif signe son entrée en campagne en France.